Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)
 Histoires et Pornographie   Lettres et Billets d'Amitié   Lui   Pensées   Poèmes et Lyrisme   Rien, Tout et ce qui en reste 

Love me, Take me, Betray me, Leave me

Version  XML 
Recherche


Session
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?


Calendrier
Février 2016
LunMarMerJeuVenSamDim
1234567
891011121314
15161718192021
22232425262728
29      



Lundi (01/02/16)
Insensible

C'est pas tant que je refuse d'avancer ou d'accepter les autres. C'est surtout que je n'y arrive pas.

Je veux dire, depuis le PNJ, je suis assez centrée sur moi-même. Plus qu'avant je veux dire. J'ai du mal à accorder ma confiance ou ce genre de chose. C'est pas que je refuse que les autres m'approchent, me parlent, m'enlacent ou quoi que ce soit. C'est juste que, si ce n'est pas une sorte de jeu de séduction, ou des gestes pour arriver à coucher avec quelqu'un, je suis mal à l'aise.
C'est pas non plus que je ne suis pas tombée amoureuse. Enfin, si, un peu. Je veux dire, d'accord, non, je n'ai réellement été amoureuse de personne. Ca n'empêche pas qu'il y ait des gens avec qui je suis bien. Genre, celui qui n'était pas le succédané d'un succédané. Ou mon fantôme, même si ça ne compte pas vraiment.
C'est pas que je ne veux être avec personne. C'est que les rares personnes en qui j'ai confiance, ou en tout cas assez pour avoir envie de partager quelque chose avec, elles, elles ne veulent rien avec moi. Ou un peu de sexe de temps en temps. Parfois. Surtout quand on est ivres.

Ce que je veux dire, c'est que, je ne me sens pas seule. J'aime cet état de fait. Mais j'ai envie de voir certaines personnes pour autant.
Non, attends, ce que je veux dire, c'est que je me sens bien, seule.
Non, attends, ce que je veux dire, c'est... En fait, je ne sais pas comment dire ça. Je m'en fous.

Ce qui m'inquiète, c'est cette espèce d'incapacité à être bien avec quelqu'un d'autre. Cette incapacité à faire confiance. Cette incapacité à tomber amoureuse.

Alors, ma question, c'est "Est-ce qu'on peut tomber amoureux plus d'une fois dans sa vie ?". Je veux dire, je ne connais personne qui ait été amoureux vraiment plus d'une fois. C'est toujours quelque chose de différent. Enfin, de ce que j'ai réussi à savoir des autres. Parce que, après tout, si on ne tombe amoureux qu'une fois dans sa vie, c'est peut-être normal que je ne sois toujours pas passée à autre chose, rapport à mon Fantôme ? C'est peut-être juste humain ? Enfin...
Mon point, c'est que, de toute façon, peu importe, parce que c'est super dur de discipliner ses pensées ou ses sentiments. Voir même impossible. De toute façon, ce n'est pas ce qui m'intéresse le plus.

Je crois que je ne sais pas bien exprimer ce que je veux dire aujourd'hui. J'ai les pensées confuses et embrouillées par des journées et des nuits entières de réflexion à ce sujet, il faut dire. Peut-être qu'à force de construire mon argumentaire, je l'ai juste détruit un peu plus chaque fois que j'y pensais.

Le fait est que ça me manque de ressentir quelque chose pour quelqu'un en le voyant. Autre que de la peur et du stress je veux dire. Ressentir autre chose qu'un vague sentiment d'obligation d'être là.
L'inconvénient de la solitude, c'est que plus on y goûte, plus on y prend goût. L'inconvénient, c'est qu'avec mes quatre heures de cours par semaine, et le stage qui n'a pas encore commencé, je consomme plus, beaucoup plus de solitude que nécessaire. Et j'ai de plus en plus de mal à vivre avec les autres. Ils deviennent un ennui plus qu'autre chose, et personne ne peut aimer un ennui. Enfin, je crois.

Non, aujourd'hui, décidément, il n'y aura pas de pensée philosophique. Pas de coup de gueule contre l’État sécuritaire qui crache sur les libertés de ces citoyens. Tant pis.
Après tout, je ne suis venue ici que pour me vider la tête et retrouver le sommeil.
Ecrit par Lady M, à 18:03 dans la rubrique "Pensées".
Lire l'article ! (suite de l'article + 0 commentaires)


Jeudi (29/10/15)
Rage

Il y a toutes ces choses qui se sont passées.
Se rendre compte que la meuf qui est apparue dans ta vie depuis deux mois est celle qui couche avec ton ex. Te rendre compte que ça fait deux mois qu'elle te ment. Que lui aussi. Qu'il n'a pas respecté sa propre règle de "m'impose pas tes conquêtes". S'en rendre compte en passant la soirée avec eux, et en les voyant soudainement s'embrasser dans le bar.

Deux semaines à lutter dans le froid de l'automne, à ne plus savoir qui on est et comment on est devenue aussi conne. Deux semaines à boire sans cesse pour oublier à quel point on est un déchet humain. Avant une nouvelle trahison.

Qui eut cru. Toutes ces heures à penser être en sécurité tant qu'il restait près de moi. Toutes ces confidences tombées dans l'oreille d'un menteur, d'un dissimulateur.

Et cette impression d'être une poupée.

Tout ces gens qui s'intéressent soudainement à toi, parce qu'ils savent qu'il n'en a rien à foutre, mais qui ne veulent que ton physique.

Poupée.

Et ce gars, sympa, beau, intelligent. Marié. Qui te le dit après t'avoir baisée.

Poupée.

Et sa façon de dire qu'il voulait juste que tout se passe bien et que c'est pour ça qu'il a trahi.

Poupée.

Sa façon de te dire que c'est toi qui est conne de mal réagir.

Poupée.

Sa façon de vouloir rester près de toi alors qu'il te tue à petit feu.

Poupée.

Cette impression que tout le monde joue avec mon corps.

Poupée.

Et mes sentiments.

Poupée.

"Je suis une poupée de cire, une poupée de son." disait la chanson.

Moi, je suis une poupée humaine. Un jouet vulgaire. On joue avec moi avant de me jeter au feu. Parce que je suis aussi fière, hautaine, arrogante, égocentrique...
Une simple chose, réifiée toujours, humanisée jamais. Qui pourrait croire qu'il y a des sentiments sous ce masque impassible, ces yeux éteints, et ce corps blanc ? Pas de sentiment pour les choses. Pas de gants pour les choses. Les choses n'ont pas d'âme, et je viens à douter de l'existence de la mienne.

Et lui, il se permet de me baiser. Et de vouloir m'embrasser. De me regarder bizarrement quand je demande une capote alors qu'il n'en met pas, sans avoir fait de tests, avec sa blondasse de merde. Il se permet de continuer à jouer. Il se permet de vouloir un ersatz d'amour dans un cœur qu'il a piétiné.

Il se permet de coucher avec son ex et son actuelle en même temps. Mais c'est ma faute, je le sais depuis le PNJ, si je n'étais pas aussi "bonne", ils n'auraient pas envie de continuer à me baiser après m'avoir quittée.

Alors, finalement, je ne suis qu'une poupée gonflable ?
Ecrit par Lady M, à 20:32 dans la rubrique "Pensées".
Lire l'article ! (suite de l'article + 2 commentaires)


Jeudi (27/08/15)
La chevauchée

J'ai envie d'écrire en ce moment. Comme un besoin, plus qu'un réel désir.

Les journées passent incroyablement vite, que dire des nuits. Il y a ces discussions avec des gens. Je pensais qu'ils s'en fichaient. Je veux dire, j'ai toujours cru que ces personnes ne me laissaient pas ma chance et qu'ils s'en fichaient de moi. Je me rends compte que je les avais jugés "normaux" et immédiatement écartés du cercle de mes relations.
En ce moment j'écoute beaucoup de musique. Tagada Jones à fond, que je hurle dans la voiture en roulant dans les plus grosses flaques et en rigolant comme une débile. Du classique le soir. J'aime beaucoup la Danse Macabre de Camille Saint-Saëns.

Et puis il y a toutes ces histoires dans ma tête.

Je suis très en colère contre moi même. Et évidemment, contre les autres.
Ecrit par Lady M, à 20:48 dans la rubrique "Pensées".
Lire l'article ! (suite de l'article + 1 commentaires)


Lundi (24/08/15)
Plus rien à sauver, plus rien à perdre

J'ai passé la nuit de samedi à dimanche dehors, à regarder les étoiles en discutant avec ce blond. Tellement humble, tellement beau quand on le connait. J'ai distillé le peu de tristesse et de dégoût que j'avais dans la bière sur mes lèvres. Solitude. Un mot qui ne prend son sens que quand tu es avec les autres. Dans la bataille, j'ai perdu un amour et un furet.
Il n'y a pas d'avenir dans mes bras.

Ce blond. Le blond. Encore un. Discuter avec lui à la lueur de la nuit, rire et pleurer, mais rire surtout, de ce malheur si anodin, de nous, de moi. Rire à en pleurer, pleurer à en rire. Les étoiles filantes et la bière, la bière et sa chaleur. Assise sur lui, toucher ses lèvres des miennes. On est mieux seuls. On est plus libres. Seuls. Mais pas tellement.
Assise sur lui, allongée, la tête sur ses genoux. J'arrive pas à te sucer, enlève ton caleçon. Ses doigts, sa peau, mes suppliques. Oh, s'il te plait, domine moi. Fais moi mal. Ça me manque.
Oh, s'il te plait, mord moi. Ses lèvres, et ses doigts. Caresser ses tatouages. Je ne sais plus qui je suis. Ho, s'il te plait.
Lâche toi. Vas-y. Lâche toi, ma belle.
Sa peau, son goût, son odeur. Oublier un peu, à la lueur de l'aube qui se lève. Et puis s'endormir nue, la tête sur ses cuisses. Viens, on va au lit.

Dans la soirée, cet homme, celui qui n'était pas un succédané de succédané. Lui, qui dit que ce n'est plus possible. On peut boire un verre ?
Lui qui dit qu'il s'en veut de me blesser, et quelque part, moi qui n'en ai rien à foutre. On peut boire un verre ?
Lui qui dit que je le met mal à l'aise. On peut boire un verre ?
Mon corps qui erre dans la nuit. Mes épaules tremblent et je ne veux pas être seule. On peut boire un verre ?
Mon corps étendu sur mon lit et les larmes dans mes cheveux. On peut boire un verre ?
La discussion de deux heures par SMS avec le blond. J'ai presque plus de batterie, 9%.
J'étouffe, je vais prendre mes bières, sortir, errer, boire... Ok, passe à la maison si c'est pour faire ça.
La route, les docs qui me blessent, mon corps enfantin dans la nuit, qui croise tous ces mecs bourrés. Et enfin les étoiles.
Les étoiles, les discussions, les étoiles, la bière, les étoiles, ses mots, les étoiles, le rhum, les étoiles, les étoiles, les étoiles.
Petit à petit pendant la nuit, elles se déplacent. Certaines disparaissent derrière le mur tandis que de nouvelles apparaissent. Sirius brille de mille feux. Sirius, ma chère Sirius.
Les étoiles, les étoiles, les étoiles.
Il y en a eu une filante, je n'ai pas eu le temps de faire un vœu. Fais en un quand même. C'est fait.
Les bonnes nouvelles, les moins drôles, la bière et les étoiles, encore et toujours ces splendides étoiles.
Le sol froid, et les cigarettes, et les mots, et les étoiles. La douceur de sa voix et le velouté de son rire. Pansements, pansements, pansements. Mon cœur arrête doucement de me tirailler, et mes larmes tarissent. Et les étoiles qui sont si belles...
Ecrit par Lady M, à 19:49 dans la rubrique "Pensées".
Lire l'article ! (suite de l'article + 2 commentaires)


Dimanche (28/06/15)
Welcome to Hell

Y a un truc qui m'a vraiment fait plaisir cette année. C'était de retourner au Hellfest. Je me sens bien à Hellcity. Même si cette année y avait particulièrement des cons, tu vois ?
Moi j'dis ça...

J'ai envie de modifier mon corps. De nouveaux trous dans les oreilles. Un tatouage peut-être ? Ouroboros ou clef de sol, des classiques. Changer mon allure de petite fille sage. Un anneau sur la lèvre inférieure ?
Changer, changer, changer.

Plus rien n'a de sens depuis le retour à la réalité. Crevez tous, j'm'en fous, j'retourne en enfer, c'était mieux qu'ici.
Ecrit par Lady M, à 11:06 dans la rubrique "Pensées".
Lire l'article ! (suite de l'article + 0 commentaires)


Lundi (08/06/15)
Du dégoût des autres

Je viens d'être dégoûtée à vie de la race humaine dite "éduquée". Je sais que je suis particulièrement difficile à convaincre quand il s'agit de romans érotiques.

Mais merde "les amours exceptionnels" de la part d'une psychanalyste/écrivaine, ça fait mal au cul.
Merci Sophie Cadalen et les éditions Pockets. 

Pour ceux qui s'interrogent : amour est féminin au pluriel, donc on écrit "les amours exceptionnelles". Au moins, on sait pourquoi dans sa nouvelle elle a peur de ne pas obtenir le brevet.

Culture, culture chérie.

(Sinon, en ce moment, je n'écris pas parce que tout roule. Licence obtenue, stage à l'Historial pour le master, petit ami super,... J'ai même un furet.)
Ecrit par Lady M, à 22:44 dans la rubrique "Pensées".
Lire l'article ! (suite de l'article + 1 commentaires)


Vendredi (20/03/15)
Succédanés

En ce moment je vis ma vie en succédanés. Du sommeil liquide le matin, noir et chaud, réconfortant comme un vrai lit. De la santé en cachet, facile, rapide et efficace. Des hormones en barrettes pour oublier que je suis une femme. Des yeux en bonne santé à se mettre sur le bout du nez, un morceau de métal pour pallier la faiblesse de mes muscles, un téléphone portable pour remplacer mon cerveau.

Tout est succédané de succédané.


Je ne comprends pas bien la politique de nos jours. J'ai fait ma première procuration. Dans une petite ville de campagne, c'est presque le seul truc que font les gendarmes. Ah, non, y avait cette meuf qui portait plainte parce que son courrier lui est volé. Mais qui vole le courrier de quelqu'un ? Haha, sûrement un noir, non ? Ou un juif. (C'est du second degré pour moi, pour elle je suis un poil moins sûre).

Si on parle d'UMPS et de PSFN, est-ce que ça veut dire que tout le monde est de droite ? A quand l'UMPSFN ? Un parti unique. Pourquoi pas ? On en a vu d'autres réussir à instituer cela.

Tout est succédané de succédané.

Les cours, ça va, et en même temps ça va pas. Je tiens la tête hors de l'eau, je n'ai pas eu une seule note sous la moyenne pour l'instant à ce semestre. Mais je bosse tout le temps. Trop d'exposés, de DS, trop de cours et pas le courage de les sécher comme mes petits condisciples. Qui sont plus cons que disciples pour la plupart d'ailleurs. Depuis que je suis à la fac je me rends compte que tous les clichés, absolument tous les clichés qu'on nous a servi en prépa sont vrais. Les faqueux ne vont jamais en cours, ça ne les gêne pas de ne pas venir faire leur exposé, même quand il faut abandonner le condisciple qui l'a préparé avec vous, ils dorment ou jouent sur leurs ordinateurs... Je sens mon quotient intellectuel qui baisse doucement. Heureusement, il y a les exceptions.

Tout est succédané de succédané.

La vie ressemble à une vache qui rit. C'est drôlement bon, ça fond sur la langue, ça à l'air pur... Mais quand tu sais comment c'est fait, en vrai, en profondeur, en fait... Ben t'as une de ces envie de gerber.

Un succédané de succédané.

Je lit des livres pessimistes en ce moment. Le meilleur des mondes. 1984. Je regarde des films du même genre. Et du théâtre un peu aussi. Et je me dis que, en fait, peut-être, ce ne serait pas si mal. Être contrôlé. Être surveillé. Être enrôlé.  En Permanence. Ne plus avoir à penser, à réfléchir, à se demander si oui ou non c'est moral. Juste suivre un chemin tracé tout droit vers le cercueil. Peut-être, je dis bien peut-être. Peut-être que c'est ça le bonheur. Mais le bonheur n'est qu'une notion qui nous empêche de profiter du plaisir.

Tout est succédané de succédané.

J'ai parlé à mes profs de mon projet professionnel. Pour la première fois, j'ai entendu des adultes me dire "C'est un projet bien défini et réfléchit", "C'est un bon projet", "J'aimerais que cela se réalise", "J'aimerais diriger vos recherches". Ça fait plaisir à en pleurer putain. J'étais là, sans confiance en moi, et d'un coup on me donne le feu vert, aller, fonce ma vieille, fais le, démerde toi mais fais le. J'ai aussi eu des contacts. Une dame très gentille qui doit à peine avoir cinq ans de plus que moi, que je vouvoie, que je vais peut-être rencontrée et que j'imagine déjà très belle d'après ses mots.

Mais tout est succédané de succédané.

Y a ce mec aussi. Avec qui j'ai passé deux mois comme un clignement d’œil. A parler, se chauffer, se câliner, s'embrasser, je t'adore, touche moi, serre moi contre toi, dis tu veux être mon officiel ? Boum. Moi, je voulais plus me mettre avec quelqu'un et ça m'a semblé évident de lui demander. Boum. Moi j'avais plus confiance en personne et ça m'a semblé évident de lui faire confiance. Boum. Moi j'ai eu peur et finalement quand je le regarde je me dis que c'est bien, c'était évident.

Mais il n'est pas le succédané d'un succédané.
Ecrit par Lady M, à 19:21 dans la rubrique "Pensées".
Lire l'article ! (suite de l'article + 0 commentaires)


Samedi (24/01/15)
Dans l'attent(at) d'un lendemain

Je n'ai plus vraiment d'espoir pour l'avenir. Tous ceux qui sont Charlie aujourd'hui auront oublié demain. Certains l'ont déjà fait.
Nous avons atteint les limites de la démocratie. Rousseau le disait déjà il y a plusieurs siècles : là où il y a trop de sécurité, il n'y a plus de liberté. Or, malheureusement, nous somme désormais dans une politique de sécurité. Dès à présent nous pourrions changer notre "slogan". Liberté n'est plus au profit de la sécurité. Égalité n'a même jamais existé, puis que déjà dans les années 1790 il avait fallut éditer une charte des Droits de la femme et de la citoyenne pour faire reconnaître l'ensemble de la population, cuisant échec plus de 300 ans après. Quant à la Fraternité, elle n'est qu'un égoïsme déguisé, et ce n'est pas le petit peuple, représenté en ce moment par les chauffeurs de camions, qui dira le contraire.  Les musulmans attaqués et bafoués à cause d'une minorité ne me détromperont pas non plus, que je pense.
Nous avons atteint les limites de la démocratie, mais peut être est-ce depuis plusieurs décennies voir siècles. Je ne sais pas. Pourtant, la course aux élections a rarement été aussi intense que de nos jours. Qui parmi les dirigeants représentera le mieux le peuple, les Charlies par dizaines, ou les rares Français-qui-ne-sont-pas-Charlie ? FN ou droite ? La gauche, quoi qu'il en soit, n'a plus sa place, et croyez bien que je le déplore. Quoi que notre actuel président soit remonté dans les sondages, personne maintenant ne peut ignorer les ressemblances avec la décennie 1920. Et tout le monde sait bien ce qui arrive aux débuts des 1930. Montée en puissance des extrémismes. Victoire de la droite (extrême). Augmentation de la haine envers une minorité religieuse qu'on ne comprend pas. Crise économique sans solution excepté aux USA.
On est dans la merde. On est tellement dans la merde. L'histoire n'est plus un cycle, certes. Pourtant, comment sommes nous capables d'envisager un futur ? Par la connaissance du passé. L'horizon s'assombrit dans une caricature des années noires.
Attentats. Massacres. Haines. Politiques. Terreurs. Inepties.
Haines. Haines. Haines.
Dans ce bordel où je ne comprends rien, j'essaie de me faire ma place et d'évoluer. Ce n'est pas facile. En tant que "citoyenne", je dois réfléchir et agir au mieux. Mais cela implique que j'assume pleinement le fait qu'aucun de mes concitoyens ne sont capables de la faire aussi bien que moi. C'est aussi une des faiblesses de la démocratie. Je pense que je te suis supérieur, c'est pourquoi moi, citoyen exemplaire, je vote.
Fuck you. Notre problème, ce n'est pas "l'intelligence" des citoyens, ce n'est pas "la crise", ce n'est pas "la conjoncture". Notre problème c'est notre système politique, qui ne répond plus aux besoins et au contextes de nos jours. Notre problème, c'est d'avoir cru et de continuer à croire qu'un modèle vieux de plus de 300 ans est le meilleur. Notre problème c'est que nous ne sommes pas assez philosophes et français pour écouter ce bon vieux Rousseau, et pour lire efficacement ce bon vieux Contrat Social.
Notre problème, c'est de tellement défendre la liberté qu'elle se fait bouffer par la sécurité. Depuis le 7, des militaires partout. Des contrôles tout le temps. Mitraillette et carnet de PV. Sortir de chez soi revient à encaisser les regards suspicieux, les remontrances, les vérifications. Oublie ton sac le temps d'une cigarette dans une gare, même s'il y a ton nom et ton numéro de téléphone : panique. Liberté, liberté chérie. On n'est plus libre de nos jours, on n'est jamais libre sous la terreur, et le gouvernement qui veux nous mettre en sécurité, les média qui nous racontent tout à chaque secondes, tous, ils font de la terreur un état de fait. Et par conséquent, sans surprise, sans étonnement, sans suspens, nous avons des menottes conceptuelles sur les poignets.

En 2015, on peut encore le dire : Big Brother is watching you.
Alors pitié, pitié, ayez peur et fermez les yeux sur un système déjà mort.
Ecrit par Lady M, à 16:41 dans la rubrique "Pensées".
Lire l'article ! (suite de l'article + 4 commentaires)


Dimanche (21/12/14)
Apocalypse baby !

En ce moment, j'ai les pensées et le corps chaotiques. Un peu comme un début d'apocalypse. 

 

J'imagine un monde détruit, dirigé par un dictateur quelconque, une Marine Le Pen croisée à un Hitler en puissance. J'imagine chaque personne passer dans la rue, sur le manteau, un signe distinctif par pensée politique, religieuse, sexuelle. Je vois clairement l'antéchrist, le A barré, le symbole de la bisexualité sur mon torse, le regard baissé des gens, parfois dérangés, parfois totalement indifférents à mon égard. J'imagine mon corps, devenu harmonieux ou peut-être un peu trop maigre, danser dans une cave lugubre, suite à l'interdiction de toutes les cultures underground. J'imagine le gris du ciel sur une vie où tout est interdit, et soudain, je me rends compte que chaque jour, chaque minute, chaque pas de ma vie me rapproche de ce modèle. Défaite de la droite, défaite de la gauche, crise politique, crise économique, un profond néant dont rien ne ressort, crise, crise, déclin. L'humanité n'en a plus pour très longtemps, nous sommes des animaux inadaptés à ce monde, trop destructeurs, trop dangereux, trop isolés pour survivre. Aucune de meutes que nous appelons société n'y survivra. Et c'est tant mieux.

 


 

J'ai une sorte d'indifférence pour tout ce qui m'entoure en ce moment. Je suis lassée d'un monde qui court droit à sa perte et pour lequel je ne peux rien. Je suis lassée des remerciements emplis de sanglot du SDF à qui je donne un peu d'argent ou quelques gâteaux chaque semaine. Je suis lassée de tout ces gens à l'air aisé qui ne baissent le regard ni sur lui, ni sur moi. Je veux plus. Je veux la fin du mensonge social. Je veux la fin d'une réalité qui n'est pas suffisante. Je veux la fin de l'horreur. Et le début d'une délicieuse décadence. Retour à l'animalité, à la normalité. Arrêter de se faire du soucis pour le politiquement correct. Arrêter de se faire du soucis pour les sentiments des autres. Arrêter de se faire du soucis pour un monde qui meurt entre mes mains. Et la colère, toujours la colère qui revient, par vagues, comme un tsunami, qui détruit et engendre la haine. La colère brûlante, en contraste avec le froid de décembre. La haine des autres, de tout ce qui n'est pas moi, de tout ce qui est humain. La haine d'une culture qui meurt parce que "der Kapitalismus ist besser". Et pourtant, "the show must go on", 'cause the world keep on turning around. Et moi, cette rotation me rend malade. Un peu comme quand je regarde les bâtiments dans le bus, et qu'il me semble qu'ils valsent autour de moi, que je regarde jusqu'à en avoir des nausées, fascinée et révulsée à la fois.

 


 

Si je disais tout ce que j'imagine avec son corps, il rougirait, et le monde entier aussi. Parce que je suis petite, mignonne, poupéenne, et que mes idées dérangeraient. Je veux son sexe dans la bouche. Je veux sentir la peau râpeuse de sa joue contre la mienne. Je veux ses soupirs contre ma peau. Je veux son sexe profondément enfoncé en moi. Je veux sa main sur mes seins. Je veux sa langue entre mes jambes. Je veux ses mains crispées sur la chute de mes reins. Je veux ses doigts dans mes entrailles. Je veux l'accueillir, le goûter, le toucher. Je veux mordre ses mamelons. Je veux agripper ses fesses pour l'emmener encore plus profond en moi. Je veux sa langue contre mes lèvres. Je veux son gland sur mes lèvres. Je veux sentir ses attributs masculins tendus contre la peau de mon ventre pendant qu'il m'embrasse. Je veux la soumission, la domination, être attachée, être libre de partir, être agenouillée contre son corps qui me dépasse, sentir ses bras me porter, son ventre frotter le mien, ses cuisses contre les miennes, son érection sur mes fesses. Voir son regard langoureux, voir son sourire quand je jouis, voir son visage quand il relâche la pression. Je veux lui intimer l'ordre d'aller plus vite, plus fort, plus loin. Je veux ses doigts qui explorent mon corps quand il lèche mon sexe. Je veux emmêler mes cheveux aux siens, sentir ses bras contre mes flancs quand il s'endort, avoir le souffle court quand il m'embrasse. Je veux qu'il arrache mes habits quand je me tiens droite, face à lui. Je veux arracher les siens quand il embrasse mon cou, mes épaules, la naissance de ma poitrine. Je veux embrasser le jean là où ça gêne. Je veux qu'il maintienne mes jambes à la verticale quand il me prend, qu'il enfonce ma tête dans les oreillers pendant la levrette, qu'il écrase mon corps entre le mur et le sien dans la cuisine, qu'il caresse mes cuisses dans la voiture, qu'il tire sur mes cheveux quand il embrasse ma nuque, qu'il morde quand il explore ma poitrine et mon ventre. Je veux sa respiration chaotique sur ma chair brûlante. Je veux ses cris de béatitude. Je veux son regard de braise. Je veux son corps tout entier. Je veux lui couper le souffle. Je veux qu'il rende les armes face à mon corps. Je veux sentir la sueur contre ma peau, le mélange de nos deux corps. Je veux sentir le liquide séminal sur mon aine quand je le chauffe. Je veux faire glisser mes ongles sur ses flancs. Je veux que mon corps se cambre seul sous ses caresses. Je veux cette indifférence totale qui suit la jouissance.

 

Oh, attache moi, bâillonne moi , crie mon prénom. Fais moi juste oublier qui je suis.

 

Je veux tellement de choses, et je n'ai dit que les plus douces, les plus sensuelles, celles qu'on a le droit de dire en société. Et ce désir ne devient que plus brûlant quand je sais qu'il est impossible à assouvir.


Parce qu'après tout...

I'm a sex addicted.

Ecrit par Lady M, à 14:14 dans la rubrique "Pensées".
Lire l'article ! (suite de l'article + 3 commentaires)


Samedi (13/12/14)
Souvenir

Oui.
Viens dans mes bras et meurs y.
Je te rejoindrai dans les minutes suivantes.
Parce que c'est le vrai sens de l'amour et de la vie.
Mourir l'un pour l'autre, enlacés l'un à l'autre, comme des enfants.
Viens.
Et meurs.
Ecrit par Lady M, à 21:44 dans la rubrique "Pensées".
Lire l'article ! (suite de l'article + 0 commentaires)


Articles suivants