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Love me, Take me, Betray me, Leave me

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Vendredi (05/02/16)
L'art des aveugles

J'avais quatre ans pour me décider. Ce qui nous amène en avril 2017. Dieux merci, je suis dans les temps. J'ai fait mon choix. Peut-être est il déjà trop tard.

Mais maintenant, je sais.
J'ai déjà failli à ma promesse de t'aimer quoi qu'il arrive. J'avais promis de t'aimer dans la santé et la maladie, dans la facilité et les moments difficiles, j'avais promis de t'aimer tout simplement.
Trois ans après, je t'aime toujours. Je compare tous les autres à toi. Jamais je n'ai ressenti cette force, ce sentiment de bien-être, cette tranquillité avec un autre. Jamais je n'ai aimé au premier regard comme je t'ai aimé. Jamais personne n'a été aussi important dans ma vie que toi, dans un sens positif s'entend.
Alors, peut-être qu'il est trop tard. Peut-être que tu n'as plus confiance en moi -à raison. Peut-être même que tu ne ressens plus rien pour moi. Mais au fond de moi, je ne crois pas que ce soit le cas. Parce que tu as dit que tu serais toujours là. Même si tu dis être au clair sur notre relation, je pense que ce n'est pas totalement vrai. Peut-être que je me berce d'illusions.

Mais, F. Je t'aimais. Je t'aime. Je t'aimerai.
Quoi qu'il arrive. Depuis mes 14 ans et jusqu'à la mort.

A tort, à jamais, à Toi toujours.
Ecrit par Lady M, à 18:11 dans la rubrique "Lui".
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Mercredi (31/07/13)
La musique des sourds

"Après plusieurs années de galère, où la branlette en guise de vie sexuelle brisait un ennui permanent, où la bouteille et l'herbe flinguaient quelques heures avec moi, où ça faisait déjà trois ans qu'elle était partie, j'avais finalement trouvé un travail qui me conduisit jusqu'à ce 21/01/2012."

Me voila rentrée de Prague, d'Avignon, et de toutes ces villes par lesquelles je suis passée. J'ai rencontré des gens formidables, certains étaient connus, d'autres non, mais tous étaient gentils et doux. J'ai connu de nouveaux hommes, ou plutôt je les ai reconnus.

Il n'y a pas grand chose à dire face au vide de cette existence. L'odeur d'alcool me répugne, mais après tout ?
Branle toi encore un peu, je ferais de même. Je ne sais plus. Je t'aime uniquement quand tu n'es pas là.

J'aimerais effacer ce jour de ma mémoire, et que tout recommence comme avant, mais je ne pourrais jamais oublier. J'en ai marre. Je peux bien comprendre que tu te sentes mal, que tu aies envie de pleurer et d'être méchant, mais je ne peux pas comprendre que tu diriges cette méchanceté contre moi plutôt que contre ton mal-être, et que tu pleures ensuite.

En 2012, cela faisait quatre ans que TU étais parti. N'inverse pas nos rôles dans le passé. Mais bienvenue dans celui que tu m'as fait tenir si longtemps.
Ecrit par Lady M, à 18:41 dans la rubrique "Lui".
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Samedi (08/06/13)
La chaleur

Maintenant, je te hais. Je t'en veux, parce que la chaleur a repris la place face au froid. Je m'efface avec lui, je longe les murs, impossible de m'exposer au soleil dans la ville étouffante. Si le froid m'appartient, je ne peux que me souvenir que la chaleur est tienne. Oh, oui, elle est tienne, mais plus moi.

Tu me laisses me croire amoureuse. Dans les soirées, j'ai envie de draguer, et ma tenue de gala attire les regards sur moi, parce que je suis trop belle. J'ai envie de me faire draguer, et les hommes ne viennent pas parce que mon regard est froid, et mon sourire calculateur. Il serait temps, pourtant, que je renouvelle mes plans Q. Mais je suis un bloc de glace, amer et transparent aux yeux de tous.
L'air de rien, j'ai besoin, même avec les plans, de ressentir cette attirance, de jouer, mais sans toi ce n'est plus pareil, je m'ennuie, je ne ressens rien, même le plaisir est diminué.

"Tu sais Marie, je pense que les hommes, les femmes de sa vie ça n'existe pas."

Partir, parce que je ne veux pas entendre ces paroles de la part d'un homme qui m'aime, cette théorie stupide qu'il donne aux amoureuses. Bien sur que si, l'homme de ma vie existe, mais tu m'ignores, andouille ! Lui, il fait voler la dentelle de ma robe, et tourner mes cheveux, mais ce n'est pas toi, et avec mes huit centimètres de talons il  n'est plus si grand, nous faisons la même taille. Je n'aime pas trop, je préfère être plus petite, tu le sais, et puis, son corps n'a pas la beauté du tien, et il n'est pas aussi attirant sexuellement. Mais lui, il m'aime.

Quelle andouille ! Vous êtes tous les deux bêtes.

"Il n'est pas si facile de se débarrasser d'une femme qui vous aime. [...] Les hommes sont des salauds !"
Koltes

S'il te plait. Aime moi, prends moi, trahis moi (encore) mais ne me quitte plus, ne me laisse plus partir.
"Tu es plus con qu'un gorille !"
Koltes

Oh, et puis merde ! Après tout...
Ecrit par Lady M, à 17:28 dans la rubrique "Lui".
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Jeudi (23/05/13)
Parce que je suis orgueilleuse

My pride has build a wall so strong that you can't get through. If you don't come, there's really no chance to start once again. But I'm still...

Les concours blancs sont passés assez vite. Plus qu'une épreuve. L'année aussi rétrospectivement. Mais elle n'est pas finie, en fait. Ouais. Ouais. Ouais. Ouais. Ouais.

Et tu sais quoi, moi, je ne crois plus les gens qui me disent "Je serais toujours là, je ne te laisserais jamais tomber !". Pourquoi j'ai recommencé à te croire de toute façon ? Si tu me blesses une fois, honte à toi, si tu me blesses trois fois, honte à moi.

Je ne serai plus si facile à attraper maintenant.
Parce que dans ma tête, il y aura toujours ce doute : qu'est-ce qu'il pense vraiment de moi, qu'est-ce qu'il me crachera à la gueule quand il sera bourré ?

Je  t'aime, je te hais, baise moi, ne me touche pas, je t'aime, je te hais.

Je perds courage.
Ecrit par Lady M, à 21:32 dans la rubrique "Lui".
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Lundi (20/05/13)
Si je n'avais pas autant d'orgueil.

Je t'aime. Tu me manques.

Espèce de con, va.
Ecrit par Lady M, à 19:56 dans la rubrique "Lui".
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Mercredi (30/01/13)
Admirant les pièces éparses

Il y a des moments, comme ça, où même après avoir couru quatre ans contre les préjugés, les mauvaises paroles et la jalousie pour le rattraper, tu te lasses. T'as envie de voir ailleurs, de passer à autre chose. Tu te rends compte que c'est pas le mec que tu imaginais tout ce temps où tu t'es construite sans lui. Tu t'es développée avec une image fausse en tête, un mensonge, encore un. Tu passes ton temps à te mentir.
Il suffit d'une pièce de théâtre, d'un simple roman, et tu te demandes si, bordel de merde, t'es pas en train de te voiler la face.

"J'aime bien traiter les gens d'enculés. Appuyez bien sur le "cul". EnCUlé !"
Adolphe

Tu ne sais plus, t'as plus envie de faire des efforts, de toute façon t'as pas l'impression qu'il en fait alors bon, et puis tu t'en fous de ce qu'il te raconte, ses copines super mignonnes t'en as rien à foutre, t'as juste envie de les gifler, de lui dire
"Ben baise les ! Elles sont avec toi toute la semaine, elles sont belles, pourquoi tu fais chier ?!". Trop de rage en toi, trop d'inconnues dans cette putain d'équation.

C'est quoi le but de tout ça ? Tu te demandes, tu trouves pas de réponse, tu en as marre, tu as envie de lui raccrocher au nez. Tu t'en fous, tu regardes ton vernis qui craque, tu as envie de lui dire
"Ecoute, j'ai eu une journée super chargée, j'ai pas bossé comme il faut, je m'en fous de ce que tu as fait, je suis fatiguée, tu m'aides pas avec ton rythme à la con."
Tu as envie de lui dire d'ouvrir les yeux, tu as l'impression qu'il se fiche de toi, que lui aussi il a envie de raccrocher, que lui, tout ce qu'il veut, c'est t'entendre gémir le samedi soir. T'as l'impression qu'il est plus dans ta famille que toi, que ça changerait rien si tu restais dans ton appartement même le week-end, et t'as envie d'aller courir les bars seule, rencontrer un mec, t'en foutre. Tu as juste envie qu'on te laisse tranquille, vivre la vie que tu imaginais quand tu avais 14 ans, celle où tu te voyais gothique, étudiante à Paris, te tapant la moitié des mecs de ta vie. Tu revois ce temps, tu as trahi celle que tu étais.

Tu t'en veux, tu lui en veux d'être gentil, tu veux une bonne raison pour dire "Ok, j'en ai marre, on arrête là", t'as plus envie d'y réfléchir, mais quand tu le vois pleurer, t'as envie de le prendre dans tes bras et ça t'énerves, quand même, faut pas pousser. Tu en as plus qu'assez de sa façon de te faire du bien, de sa façon de t'enlacer, de te faire te perdre en sa douceur, tu as envie que ce soit un gros con, qu'il te frappe, pour pouvoir le jeter, tu n'en sais rien, en fait tu aimes bien être avec lui, mais d'une façon ou d'une autre tu étouffes. 

Tu lui en veux de pas être celui pour qui tu as tant pleuré, au final, tu as l'impression de perdre ton temps, tu t'en veux de penser ça, tu es juste pleine de ressentiments. Tu aimerais qu'il soit l'homme du Square de la Débauche, tu aimerais qu'il soit l'homme pour qui tu as fait ton premier putin de pogo, qu'il soit l'homme de qui tu rêvais quand le 21 approchait. Tu lui en veux de ne pas t'avoir montrer la réalité quelque part. 

En fait, tu lui en veux, alors que tu es la seule à avoir cru tout ce qu'il y a dans ta tête. Tu t'en veux d'avoir jeter certaines personnes parce que tu pensais à lui. Tu repenses à V, tu as envie de le voir, de le toucher, de l'embrasser, tu as envie de sentir son corps contre le tien. Tu as envie d'une autre odeur contre toi, de changer d'air. Tu as envie de faire une pause sur ces cotés efféminés, sur ses fringues extravagantes, sur sa façon de te regarder, sur sa façon de se comporter en public. Tu as envie de le blesser, mais à chaque fois que tu le fais, tu sens une pointe dans ton coeur, tu as envie de pleurer, tu as envie de te frapper.

Tu te dis qu'un bon concert, quand même, ça ne ferait pas de mal. Tu te dis que passer un week-end sans lui, se serait paradisiaque, mais aussi la croix et la bannière, tu n'as pas envie d'essayer en fait. Tu aimerais bien apprendre à jouer de la batterie, devenir chanteuse dans un groupe de métal lyrique, tu as envie de porter des robes, tu as envie d'être belle, tu as envie d'attirer cette fille que tu as envie d'embrasser depuis deux semaines. Tu écoutes de la musique mais ce n'est pas ça, tu te maquilles mais tu es laide, tu t'habilles bien mais tu ne sais pas comment te comporter, tu es gênée.

Et au final, tu ne sais plus quoi faire.
Ecrit par Lady M, à 17:37 dans la rubrique "Lui".
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Jeudi (06/12/12)
Mademoiselle, vous êtes toujours avec nous ?

Ce que j'aime bien en prépa, c'est que les profs nous vouvoient. C'est agréable de se sentir un peu adulte.

"Mais enfin, vous, vous êtes les enfants, vous êtes les petits, les touts petits, vous êtes les nourrissons"
M. Litté/Latin

Ou pas.
En ce moment, j'ai un peu de mal à suivre les cours. Je pense à d'autres choses. Mes weekends qui ne durent même pas 25 heures pas exemple. Et le peu que j'arrive à vivre avec lui. Ça me hante. Surtout dans les cours les moins intéressants. 
La prépa... J'ai perdu la notion du temps. Il faut dire qu'on ne le voit pas passer. Merde  Ma dissert' !
Il m'a fallut le calendrier de l'avent, et le marché de Noël pour comprendre que les fêtes arrivent. Pour moi, on était toujours en Octobre, il faisait juste un peu plus froid. Pourtant, le Tan(phi) continue à nous indiquer le nombre de jours décroissant avant les vacances mais... Ça n'a aucune prise sur moi.

Ça ne représente rien. Tout ce que je comprends, c'est le nombre de jour qui file avant chaque devoir à rendre, avant chaque dissertation et surtout avant chaque DS. Les DS bon Dieu ! Ces trucs qui ont lieu le samedi matin, quand personne n'est motivé. Le pire, c'est le vendredi soir, quand je rentre dans le noir et le froid, et que je croise tous ces inconnus avec leur valise, qui rentrent chez eux. Si seulement.

Je dois bosser ! J'ai un concours blanc qui commence sous peu. Une dissertation, une version, une leçon à apprendre et une vingtaine de page à relire pour demain. Ouais. Mais j'ai pas envie. Puis j'ai jusqu'à lundi pour la version. La deadline de la dissert', c'est mardi, puis c'est du théâtre, puis c'est pas compliqué, puis j'ai pas envie, moi, je préfère écouter de la musique, faire des abdos et regarder des séries bidons. 

"Breaking my back just..."
The killers

Bordel, j'ai tellement envie d'une bonne cuite, de revoir mes amis du lycée, de m'éclater jusqu'à 6 heures du matin, de dormir dans la chambre d'une inconnue, me rendre compte que j'ai dormi dans ses fringues comme un enfant dort dans les foulards de sa mère, de la regarder me préparer un café. J'ai toujours voulu des choses démentes. J'ai toujours fait des choses raisonnables.
J'aimerai juste...

"What's the worth thing I can say, things are better if I stay"
Green day... Ou My Chemical Romance. J'en sais rien. T'façon les chanteurs sont aussi laids l'un que l'autre.

Moi, en fait, j'aimerai bien vivre un peu, mais j'ai pas le temps. Putain, j'ai pas le temps de dormir déjà. Ma dernière soirée remonte aux vacances de Toussaint. Ma dernière nuit à ne pas dormir pour parler avec Lui remonte aux vacances aussi. J'écoute de la musique entre chez moi et le lycée, et pour faire mes abdos. Sérieux, c'est pas une vie ça. C'est pas une vie de tout jeune adulte. J'ai envie de vivre comme lui. Dormir, bosser, boire avec des potes, jouer de la musique, rentrer à pas d'heure. Bordel.
Le seul point positif de ma vie, c'est qu'à 18 ans, j'ai un petit ami fiable, le permis, le bac et de quoi manger tout les jours. C'est déjà bien. Mais merde, quand je vois tout ces glandeurs à la fac qui bossent 9 heures par semaine ! C'est ma journée de lundi 9 heures. Et n'allez pas dire "Oui mais ils ont du travail". J'en ai bien plus que ces petits branleurs.

Ouais... La prépa...

Au moins, maintenant, il neige.
Ecrit par Lady M, à 14:32 dans la rubrique "Lui".
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Dimanche (29/07/12)
Nouveau départ

Ca faisait longtemps que je voulais faire ça. Une rubrique regroupant les articles ou je parle de Lui.
Maintenant que le temps a passé, et que nous sommes réunis, heureux ensemble, j'ai la force de le faire.
Il y a deux articles qui parlent de Lui que je n'ai pas déplacé, qui sont dans lettres et billets d'amitié, et surement une dizaine que je n'ai pas encore déplacés, ni retrouvés.
Au total, il y a donc au moins 50 articles (sur un total de 676 à ce jour), du moment ou je l'ai rencontré, à nos jours heureux que je n'ai pas inclus.

Mes pires souffrances. Dans une seule rubrique.
Ecrit par Lady M, à 21:52 dans la rubrique "Lui".
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Lundi (09/04/12)
Je préfère m'éteindre dans tes bras

Tu peux toujours dire ce que tu veux, mais il y a des moments de ta vie qui sont juste énormes.

Comme passer la soirée dans les bras de ton 1er amour, et ensuite voir Benighted, en buvant pas mal de bières et de punch.

J'ai eu peur, le ventre retourné, quand je l'ai vu. J'avais déjà passé une heure dehors, à boire et discuter avec M et T, et puis, tout ces autres que j'ai appris à connaître en une seule soirée. Les pogos, ça rapproche, on a beau dire, ça ne s'explique pas.
Il a fait la bise à T, il m'a regardé, ils ont échangé deux ou trois phrases, et il s'est approché. Après quatre ans, après avoir attendu, pleuré, ri, espéré, j'ai baissé les yeux. Il m'a emmenée, il m'a payé ma troisième bière légale, on a parlé. Beaucoup. On a fini dans les bras l'un de l'autre.

Dans la violence du monde du métal, je me suis retrouvée à enlacer l'homme que j'aime depuis quatre ans. A l'embrasser. A me lover dans ses bras.

Il est parti avant Benighted.

Dans la fosse, pendant la balance, je me tenais droite, en attente, heureuse. Benighted nous a salué. Et les premières notes de Slut ont retentit. J'ai hurlé les paroles, j'ai pogoté, j'ai headbangé, je me suis pris des coups et un verre de punch, j'ai craché ma haine sur cette musique. Puis tout s'est enchaîné trop vite : Grin Wit, Prey, Saw it All, Asylum Cave, Forsaken, Swallow, Fritzl, Foetus... Pour n'en citer que quelques unes.

Un pur moment de bonheur, à danser comme une tarée, à faire un Circle Pit avec D, à hésiter pour le Wall of Death (Braveheart) et finalement à regarder les gens se rentrer dedans sous les stroboscopes.

Tout était trop parfait.

Et en plus, je l'ai revu.
Ecrit par Lady M, à 18:17 dans la rubrique "Lui".
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Mercredi (22/06/11)
Un jour, dans douze ans

La nuit coule, le rougeoiement brûle la nuit, et des fantômes sortent de mes lèvres.

Être baisée dans tes bras me manque. Me faire prendre, violemment, mais sans douleur, pendant des heures entières. Mon amour. 

Et il parait que tu vas puer mon odeur. Mais moi je t'ai aimé. Tu pourrais me respecter, dire que tu as envie de moi. Pourquoi je regarde tes lèvres comme le fruit défendu ?
Mon amour, tu n'es pas qu'un.

Tu es fait de plusieurs individus qui m'ont touchée, m'ont prise, m'ont aimée ou juste baisée.

Et au final, tu vois, j'aime un mort, et toi, tu n'existe pas. Tu es le compost de mes souvenirs, qui crée un être parfait.

J'ai la flemme d'écrire.
Ecrit par Lady M, à 23:47 dans la rubrique "Lui".
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