La nuit coule, le rougeoiement brûle la nuit, et des fantômes sortent de mes lèvres.
Être baisée dans tes bras me manque. Me faire prendre, violemment, mais sans douleur, pendant des heures entières. Mon amour.
Et il parait que tu vas puer mon odeur. Mais moi je t'ai aimé. Tu pourrais me respecter, dire que tu as envie de moi. Pourquoi je regarde tes lèvres comme le fruit défendu ?
Mon amour, tu n'es pas qu'un.
Tu es fait de plusieurs individus qui m'ont touchée, m'ont prise, m'ont aimée ou juste baisée.
Et au final, tu vois, j'aime un mort, et toi, tu n'existe pas. Tu es le compost de mes souvenirs, qui crée un être parfait.
J'ai la flemme d'écrire.