Maintenant, je te hais. Je t'en veux, parce que la chaleur a repris la place face au froid. Je m'efface avec lui, je longe les murs, impossible de m'exposer au soleil dans la ville étouffante. Si le froid m'appartient, je ne peux que me souvenir que la chaleur est tienne. Oh, oui, elle est tienne, mais plus moi.
Tu me laisses me croire amoureuse. Dans les soirées, j'ai envie de draguer, et ma tenue de gala attire les regards sur moi, parce que je suis trop belle. J'ai envie de me faire draguer, et les hommes ne viennent pas parce que mon regard est froid, et mon sourire calculateur. Il serait temps, pourtant, que je renouvelle mes plans Q. Mais je suis un bloc de glace, amer et transparent aux yeux de tous.
L'air de rien, j'ai besoin, même avec les plans, de ressentir cette attirance, de jouer, mais sans toi ce n'est plus pareil, je m'ennuie, je ne ressens rien, même le plaisir est diminué.
"Tu sais Marie, je pense que les hommes, les femmes de sa vie ça n'existe pas."
Partir, parce que je ne veux pas entendre ces paroles de la part d'un homme qui m'aime, cette théorie stupide qu'il donne aux amoureuses. Bien sur que si, l'homme de ma vie existe, mais tu m'ignores, andouille ! Lui, il fait voler la dentelle de ma robe, et tourner mes cheveux, mais ce n'est pas toi, et avec mes huit centimètres de talons il n'est plus si grand, nous faisons la même taille. Je n'aime pas trop, je préfère être plus petite, tu le sais, et puis, son corps n'a pas la beauté du tien, et il n'est pas aussi attirant sexuellement. Mais lui, il m'aime.
Quelle andouille ! Vous êtes tous les deux bêtes.
"Il n'est pas si facile de se débarrasser d'une femme qui vous aime. [...] Les hommes sont des salauds !"
Koltes
S'il te plait. Aime moi, prends moi, trahis moi (encore) mais ne me quitte plus, ne me laisse plus partir.
"Tu es plus con qu'un gorille !"
Koltes
Oh, et puis merde ! Après tout...
à 22:52