En bon Français, "Tu es vagin comme un pénis".
Cette expression n'a aucun sens. Elle est humiliante et dégradante pour les deux sexes. Un vagin est et restera un trou, comme un pénis est et restera une tige spongieuse de chair.
Une partie de la peau de mon index gauche est déchirée, et je dois écrire avec le doigt à vif. C'est plutôt désagréable. C'est comme si je ressentais à chaque seconde, quand je tape sur le vieux clavier, des milliers de petites aiguilles me rentrant dans le doigt.
Il s'est passé quelque chose de spécial aujourd'hui. C'était dans son regard. Dans sa façon de se mettre à nu, devant moi, d'enlever sa ceinture en me regardant. De baisser son pantalon en plongeant son regard dans le mien. Il était sincère. Son amour est sincère.
Et j'ai réussi à le prendre en bouche. Sans dégoût, plusieurs fois, longtemps. Sucer son pénis durcit par le plaisir, l'enfoncer le plus loin possible dans ma bouche, jusqu'à m'en donner des nausées. Le regarder en léchant son gland. Dans ses yeux mi-clos, il y avait une sorte de reconnaissance, et de sincérité encore. Sa bouche avait cette forme bizarre des gens qui prennent leur pied, cette forme qui pourrait faire penser à de la douleur, alors que le plaisir est intense.
Il n'a touché ni mon crane, ni mon visage, comme je lui avais dit. Il a juste regardé ma bouche aller et venir sur la longueur de sa virilité. Et ses yeux disaient merci.
Un merci qui appelait à la débauche, à donner encore plus.
Ceci est mon corps livré pour vous et pour la multitude. Prenez et mangez en tous.
Mange moi, Bois moi.
Suce moi. Pas comme une actrice porno, non, pas de cette façon répugnante, à cracher littéralement sur le partenaire, mais doucement, comme si c'était la première fois. Comme une vierge se donne, offres moi les plaisirs de ta bouche.
Ceci est mon corps et je t'offre cette pratique que je déteste habituellement. Ceci est ma bouche, conçue pour t'embrasser et pour te donner du plaisir. Ceci est ma main, faite pour te caresser et te frapper. Ceci est le fruit défendu, péché originel, dont la femme seule porte le fardeau.
Pénètres le, et tu connaîtras le fruit des Anges. Pénètres le, et d'une certaine façon, tu seras banni du monde dans lequel tu vivais autrefois.
Ceci est mon corps, suces le, mords le, pénètres le, frappes le.
Il n'a pas été ingrat. Il a pris mon corps, il l'a possédé, mais il a gardé sa sincérité dans ses yeux à moitié clos par le plaisir. Il a obéit à mes supplications et a laissé son odeur sur mes draps.
Ceci est son corps, livré pour moi, mon plaisir et mes fantasmes. Son corps fin et gracile, blanc et fragile, soumis au plaisir.
Que la multitude aille se faire voir.
à 10:33