Le train filait à toute allure,
ponctuant les minutes de ses petits "tac-tac-tac-tac". Le
contrôleur était passé depuis un bon moment, et la nuit était
tombée. Le voyage reliant Paris à Prague durait dix heures.
Dans
un compartiment, un jeune couple s'enlaçait, tout à fait détendu.
Les rideaux étaient fermés, leur laissant une intimité parfaite.
La jupe de la jeune femme était relevée, et le pantalon du jeune
homme n'était plus boutonné. Les deux jeunes gens s'embrassaient,
tantôt passionnément, tantôt tendrement, et leur mains les
déshabillaient lentement.
Ce fut la jeune fille qui parvint la
première au sexe de son aimé, tandis que dehors, des forêts
passaient en petits groupes de verdures sombres dans la nuit. La lune
éclaira quelques instants le visage du garçon. Ses yeux marron et
verts étaient plongés dans ceux bruns de sa moitié, tandis qu'elle
caressait son sexe tendu, et sa main se frayait un passage entre les
différents tissus qui recouvraient le corps aimé. Leur jambes
s'emmêlèrent plus encore, lorsqu'ils commencèrent à se masturber
mutuellement. Leur respiration devint légèrement désordonnée.
Le demoiselle repoussa doucement la
main qui la caressait, et se mit face à face avec le jeune homme, en
lui souriant doucement. Elle embrassa son amour du bout des lèvres,
d'abord sur la joue, puis sur la bouche, dans le cou ou elle laissa
une très légère marque, avant de descendre. Elle embrassa le torse
en déboutonnant la chemise qu'elle laissa entrouverte, frôla le
ventre, et se retrouva à genoux. Elle reprit des caresses peu
appuyées sur le sexe tendu devant elle, avant de l'embrasser. Elle
fit d'abord des baisers papillons, avant de donner des petits coups
de langue. Elle fixait son compagnon, ne le lâchant pas du regard,
prenant plaisir à voir ses beaux yeux s'assombrir de plaisir. Elle
passa sa langue sur toute la longueur du pénis, avant de le prendre
en bouche. Elle suça très lentement, et très tendrement, tout en
caressant les testicules. Elle ferma les yeux, et sentit une main lui
caresser les cheveux, sans pour autant lui imprimer un mouvement de
tête. Comme toujours, elle apprécia le fait qu'il la laisse faire,
et elle accéléra un peu le mouvement.
Juste avant de jouir, il lui enleva son
sexe de la bouche. Il la regarda, et se pencha sur elle pour
l'embrasser.
«Je t'aime»
Ce fut un murmure, un soupir à peine
audible, mais elle le comprit, et l'embrassa encore plus fort. Il la
releva doucement, la positionna sur lui sans quitter ses lèvres, et
la masturba quelques minutes.
Il l'allongea ensuite. Il ne pouvait
rester seul à avoir du plaisir. Il écarta doucement ses jambes. Il
commença par embrasser son mollet. La peau était douce et pâle. Il
remonta jusqu'à la cuisse, toujours en embrassant la peau, et en
massant l'entre-jambe. Elle soupira. Il survola son sexe, pour
embrasser son ventre. Elle ondula du bassin, comme une requête,
qu'il s'empressa de satisfaire. Il déposa ses lèvres tout doucement
sur le sexe lisse de la demoiselle, et commença à le sucer, à
l'embrasser. Elle se laissa aller aux caresses, se laissant bercer
par les mains sur son ventre et contre son intimité, et par la
langue et les lèvres qui la masturbait. Elle sentit qu'il la
pénétrait doucement, à une allure frustrante. Elle gémit un peu
de mécontentement. Il s'en amusa discrètement, et fit mine de ne
pas comprendre. Comme elle commençait à onduler du bassin, il se
décida à accélérer un peu.
Elle ondula encore plus, de plaisir
cette fois, jusqu'à ce que les douces lèvres qu'elle aimait tant
embrasser la mena au plus haut de son plaisir. Elle poussa un ultime
gémissement, et laissa son corps se détendre, en attendant que
celui de son amour se mette sur elle. Elle le regarda amoureusement,
savourant leur peaux dénudées qui se frôlaient plus qu'elles ne se
touchaient. Ils échangèrent un long baiser, tandis qu'ils
fusionnaient. Leurs corps se réunirent une fois encore, mais l'acte
était moins doux que la masturbation, c'était beaucoup plus
passionné, beaucoup plus vif. Les paysages continuaient à défiler,
de plus en plus froids, tandis que l'air se chauffait dans la cabine.
Ils entrelacèrent leurs doigts au moment ou ils jouirent.
Il restèrent collés l'un à l'autre
durant toute la nuit.
à 20:51