Je veux détruire quelque chose de beau, alors, prête moi ton corps. Je te le rendrais, c'est promis, même s'il sera
un peu cassé,
un peu violé,
un peu encrassé.
Je ne serais pas responsable de toi, juste tortionnaire, mais ne t'en fais pas, je prends bien soin de mes petits pantins. Et même si ton corps devient rouge, même lorsque tu supplieras je ne te verrais que comme le beau jouet tant désiré que l'enfant prend plaisir à briser.
J'éclaterais ton cœur, comme la porcelaine se brise au contact du sol, je te ferais renaître plus fort et plus heureux, toi qui sera devenu fou de moi.
Oui, un jour, tu me ressembleras, prêt à tout pour obtenir ce que tu désires, tu pourras même te libérer des chaines d'Amour que ton entourage à placé autour de tes frêles poignets.
Mais si je casse trop de morceaux, si je ne peux pas te réparer, m'en voudras tu ? Dans ta mort, hanteras tu mes nuits, dévasteras mes jours, ou seras tu capable de me pardonner ?
Saches juste que si je te blesse trop, je me rendrais la pareille.