Sur mon statut Facebook, il y a toutes ces jolies filles, qui prennent des photos avantageuses d'elles même, et ces garçons que j'ai vu nus. Certains sont de mes frères d'adoption.
On ne trahit pas la Famille.
Mais quand, parfois, on est au plus mal, alors, la douleur psychique ne se calme qu'en étant cajolée par ses frères, en laissant leurs lèvres effleurer les nôtres, et leurs mains chaudes se perdre sur notre corps glacé. Et ils sont les seuls, parce qu'ils sont si proches de nous, à pouvoir nous pénétrer aussi doucement, avec un amour si grand et si fort qu'aucun amant jamais ne pourra l'égaler.
Ils sont ma Famille.
Ceux que parfois je déteste autant que j'aime . Ceux avec qui le feu de bois n'a pas la même odeur, et ceux qui rendent un picon bière bien meilleur.
Ils sont ceux avec qui je rêve d'acheter une gigantesque ferme, ou on pourrait tous vivre ensemble. On mangerait toujours les si bons repas de Dame M., en écoutant A. chanter la Chanson du Grenadier, et S servirait les Picons en discutant avec M., les Jumeaux mangeraient en tournant déjà autour du dessert, pendant que le Capo s'occuperait et que je lirait.
Et après le repas, nous nous retrouverions tous autour d'une grande cheminée pour discuter et chanter.
Et la nuit tombée, nous irions tous à l'étage, chacun dans notre chambre, mais nous nous rejoindrions souvent dans le salon ou dans une chambre pour dormir à plusieurs.
Oui, je la vois cette ferme, elle est belle, et nous y avons un grand jardin. Il y a un ruisseau près du grand chêne, dans le fond, et trois pommiers près du porche.
Et sous ma fenêtre, il y a une rose grimpante, qui court jusqu'à la chambre de Dame M.
à 07:54