Le stress au ventre, le vague à l'âme, la peur de ne pas être a la hauteur, la peur des adieux.
Je me rappelle que j'ai la tête pleine de rêves d'avenir.
Je veux un enfant. Un seul. Si c'est une fille, je voudrais l'appeler Félicia. J'aime bien "Annaïa", et les garçons qui n'en ont pas l'air.
J'adore l'odeur des Malboro et des Gauloises, ainsi que l'odeur de son corps à Elle, et de ses cheveux à Lui.
J'aime bien les dessins que j'affiche dans ma chambre, et j'adore la texture de sa peau.
Je hais les secondes loin de sa chaleur. Les "animaux" à sang froid doivent se rapprocher de choses délicieusement brûlantes.
J'aime la sensation de planer, j'aime l'appréhension qui me tort le ventre.
J'adule la musique gothique/électrique, de toute façon, j'adule la musique du moment qu'il y a des basses.
Je me sens bien, fragile comme une poupée de verre, délicate comme de la dentelle, adulte comme ma
grand mère, heureuse comme une elfe amoureuse, triste comme une libellule, libre comme un papillon, énervante comme un rêve.
J'ai peur pour lui, peur à en pleurer. Je suis choquée, choquée à en pleurer, par "juste"
ça.
Je me sens bien, je me sens mal, je me sens belle, je me sens laide, je me sens entourée, je me sens seule, je me sens paradoxale...
Mais ca me plait.