Plus rien que les pleurs.
Plus de courage. Plus d'envie. Marre de me faire traiter comme un chien par la prof d'anglais. Marre de devoir obeir à la conasse de prof de maths. Marre de devoir "courir". J'ai mes problemes, on m'en rajoute. A quoi ca sert d'enfoncer les gens ? Je n'en peux plus. On me dis "Tu verras, au lycée ca va mieux". Mais j'ai pas le courage d'arriver jusqu'au lycée. Pas le courage d'exister encore. On a trop jouer à la poupée avec mon corps, je veux couper les fils qui me relient au marionettiste. Entailler mes poignets, gueuler la verité aux profs, me refugier dans les bras de mes ami(e)s et des quelques adultes/profs qui me comprennent. Oui, je suis une chialeuse et je vous emmerde. J'en ai assez, enfermé moi dans une salle blanche, laisser moi du temps.
Si c'est pour vivre de cette maniere, je prefere que l'on me tue !
Plus le courage de le voir se retourner me faire la bise et se remettre à parler avec ses potes comme si je n'existais pas. Plus le courage de me faire engueuler. Plus le courage de voir la lumiere en face. Plus le courage de rire. Pas pour du vrai. Plus de courage, pas de courage, aucune volontée, aucunes envies, aucuns projets...Aucun savoir non plus, plus rien. Y a t'il eu quelque chose un jour ? Est ce que quelqu'un va voir mes appels au secours ? Est ce que quelqu'un va m'aider a me relever ? J'ai tout oublier. Ma vie, mes amours, mes ami(e)s, comment être heureuse, et ou se cache l'espoir.?.
Je veux partir.
Me droguer.
Rever.
Oublier.
Vomir.
M'endormir.
Fumer.
M'ouvrir.
Je veux rire...
Pour chaques faiblesses une identité ?
Je m'ennui
Tu meures
Il est fou
Elle se taille
Nous desesperons
Vous nous torturez
Elles rient
Ils pleurent
Je
ne crois
plus tellement en moi.
Je cherche un signe, je cherche une autre ligne.
Je n'suis pas mal, je n'suis pas bien. Je ne suis rien !
Chaque defaite m'emmene un peu plus vers le fond de l'abime...
Finalement, peut être qu'ils ont raisons les SEGPA, peut etre que je ne suis qu'une pute.?.
Qui Suis-Je ?
Laissez moi un peu de temps, laissez moi reflechir, laissez moi dormir.
à 18:59