Une colère sourde gronde en moi.
Elle s'élève, écrase, détruis.
Une colère qui représente un mois de souffrance, de soumission, d'incertitudes. La haine brûlante d'avoir crût que tout s'arrangerait pendant deux pauvres jours. La colère de savoir qu'il est là, qu'il vit. La rage me coule entre les dents, m'empoisonne. La haine, le dégoût, la colère. Je suis en colère.
Je serai la fin de ta putain d'existence. J'en viens à espérer qu'un de nous deux crève. Que tout s'arrête. Si je ne peux plus te parler, que personne ne puisse, ou que personne ne me parle plus jamais. Je veux qu'un de nous disparaisse.
A trop me prendre ta haine sur le visage et le corps, après tes caresses douceâtres, je ressens moi aussi ce mal.
Tes insultes, putain ! Tes paroles blessantes, bordel ! Comme si tu n'existais que pour me faire souffrir, merde !
Je veux dire, tu dis que je suis forte, que je me suis souvent relevée, mais je ne suis qu'une garce n'est-ce-pas ? Et toi, qu'est-ce que tu mérites comme nom ?
Je serai la fin de ta putain d'existence. Je suis ce pour quoi tu ne peux trouver de mot. Si je suis si forte, ce n'est pas une raison pour me briser les genoux. Je ne me relèverai pas cette fois et je m'en fiche. Tu as fait pourrir mes ailes. Tu as fait pourrir tout ce qui était bon en moi, et tu m'accuses d'être la cause de ta noirceur ? Mais comment j'ai pu être aussi heureuse avec toi ?
Je sens la puissance de la rage couler dans mes veines, cette puissance qui donne envie de frapper, de crier, de lacérer je me sens plus forte que tout. Je me sens assez forte pour te foutre la raclée que tu m'as promis. Quand tu veux, viens.
Je ne serai plus JAMAIS ta victime. Viens, et prends moi.
Je suis là pour imposer ma volonté. Tu n'existes que parce que je l'autorise. Je sens la puissance divine, malgré la douleur de ce coeur pourrissant qui n'en peux plus des épreuves, malgré le mal de dos, malgré la nausée que m'inspire un monde capable de créer des gens comme ceux qui peuvent m'entourer.
Sois témoin de ma renaissance. Je suis l'infini. Je serai la fin de tout ce que tu connais.
L'enfer en moi, qui me ronge, ne me fait plus peur. Chaque matin, je me réveille et je voudrai mourir, mais je me lève, je vis, je suis là.
Regarde moi. Avec mes six kilos en moins en un mois. On sent à nouveau mes côtes.
L'enfer en moi... Regarde moi, avec mes cernes. Regarde mon corps, bordel ! C'est ça ? C'est ça, pour toi, être le bourreau ? Et toi, toi qui te décris comme victime, tu vas bien, tu n'as jamais été si beau, tu as une copine, tu ne fais plus rien de ta vie. Je t...
Je suis l'extinction de toute chose.
Eths, Benighted, Converge... Il n'exprime qu'une part minime de ce que je ressens. Toute cette énergie négative. C'est la seule chose qui me porte en ce moment.
Je t'ai vu quand tu ne m'as pas reconnue chercher tes gestes face au corps que tu as ému...
Si seulement je te voyais, je te cracherai dessus, parce que toute cette haine, il faut qu'elle sorte. Cette colère d'être toujours la victime qui subit.
Je suis le moucheron dans la toile d'araignée. Si seulement tu venais m'achever, mais tu me laisse dans la peur, dans la solitude, dans la nuit.
Tu ne vaux pas mieux que moi.
à 22:04