Love me, Take me, Betray me, Leave me

Cher Quelqu'un.

Vendredi XIII. C'était bien, en fait, avec Triskaidekaphobie en tête.
La St-Valentin a été super, avec la fin du stage, et le repas avec les potes de papa.
On a visionner une vidéo ou il fêtait ma naissance, et une autre à l'anniversaire d'un de ses amis en 1993. La danse du babouin était hilarante, surtout quand ils se sont mis a chanter les Beatles avec comme microphone un balai, ou un verre de champagne.
En fin de soirée, on a tous craché sur la Saint-Valentin, pour souhaiter un joyeux anniversaire à papa.

Je voulais te dire, Quelqu'un, que les lettres que je t'écrit ne sont pas une promesse d'amour, d'affection. Je n'aime pas promettre. Je n'aime pas dire "je serais a toi".
Aussi nombreuses soient elles, aussi tristes, aussi joyeuses, jamais elles ne te diront qui je suis, ni quels sont mes sentiments. Sache juste que j'aime une autre personne. Sache juste que je ne suis que quelques pixels de ta vie.

Sache juste que je ne suis la que pour te prouver que le monde est fou, schizophrène, paranoïaque, sombre, drogué, mais malgré tout agréable, joyeux, et que la vie vaut la peine d'être vécue aux cotés d'amis. Un jour, je comprendrais ce que je viens de dire. Je te l'assure.

Un jour, je cracherais sur le 1er janvier, et sur tout les adultes qui sont tombés amoureux de mes pixels. Un jour j'effacerais Félicien de ma vie, de mes souvenirs, et de ma liste de blog.

Un jour, peut être, je serais grande.

Et j'épouserais mon art.