J'ai une longue jupe a volants noire, qui virevoltent autour de mes hanche, au grès du vent. Les larmes s'écoulent le long des vitres froides en face de moi.
Le regard vide, j'observe. Le souffle long du vent, ses gémissements, ses plaintes, portent mes pensées au loin. Des chansons m'arrivent sur le bout des lèvres, je chante de l'anglais, du français, du franglais, de l'allemand, peut importe.
Je pense à Félicien, je pense à Eldras, je pense à Mordred, je pense à ceux qui ne peuvent pas me lire, à ceux qui peuvent, à ceux que j'aime et que j'ai perdu, a ceux que j'aimerais et que j'aurais, à ceux que j'aime à présent et que j'ai.
La pluie tombe, les volants se font lourds, sous le soupir lent du vent.
Je me demande si finalement, j'existe bien.
Et le vent m'emporte...
Eldras...
J'ai été contente que Tu écrives...Ca fait longtemps, et j'imagine qu'on ne peut rien recommencer. Dommage...
J'avais prévu un grand discours, je voulais te reparler, mais je n'osais pas. Finalement, je suis incapable de te le sortir, excuse moi.
Enfin, si Tu veux...Fais moi signe. Affectueusement, mélancoliquement
à 19:07