Depuis combien de temps étaient-ils
enlacés ? Les secondes défilaient, mais ils voulaient les oublier.
Leurs corps étaient serrés très fort l'un contre l'autre, ils
pouvaient sentir la respiration de la personne aimée. Ils étaient
encore vêtus, sur le grand lit, dans une semi-pénombre
réconfortante. Dans l'air flottait une douce odeur de fleurs, une
odeur de printemps, qui se mélangeait à des mots doux qu'ils se
susurraient. De temps à autres, ils s'embrassaient,
mais leur mains courraient toujours sur leurs peaux brûlantes.
Dire qu'ils se sentaient bien serrait
peu.
C'est lui qui commença à faire
glisser le T-shirt de sa ravissante compagne vers le haut. En
caressant du bout des doigts la surface supérieur de son ventre, il
contemplait son visage, perdant ses mains dans ses cheveux bruns. Il
la suréleva légèrement, et enleva son habit, avant de l'envoyer
quelque part dans la chambre. Embrassant sa peau, mordillant son cou,
il s'amusa à lui arracher de petits soupirs.
Ne voulant pas rester à subir la
délicieuse torture de son amant, la jeune fille joua elle aussi avec
la peau, avec les cheveux de celui-ci. Elle ne tarda pas à lui ôter
aussi son vêtement, avant d'aller capturer ses lèvres, au doux goût
de tabac. Elle les mordilla, les suça, de façon érotique.
Ils s'attaquèrent d'un même mouvement
au pantalon de l'autre, se donnant un léger rire. C'est elle qui lui
retira le jean en premier. Leurs jeux lui faisaient visiblement de
l'effet, ou alors, ce n'était qu'elle. Elle avait, de toute
évidence, de quoi être flattée. Rêveuse, elle le laissa enlever
son soutien-gorge et son pantalon, admirant le corps bronzé, délicat
et sublime de son amour. Elle se serra contre lui, et il lui fit
doucement sentir son érection, en lui caressant le dos de façon si
subtile qu'il la chatouillait un peu.
Elle lui embrassa le cou, en signe
d'accord. Elle s'enivrait au toucher de ce corps chaud et aimé. Elle
se rendait folle de son odeur, du goût fruité de sa peau. Elle
sentit à peine qu'il avait retiré leurs derniers sous-vêtements,
qu'ils étaient peau contre peau. Elle se rendit juste compte qu'il
lui prodiguait maintenant des caresses intimes, et elle gémit,
blottie contre lui, la tête au creux de son épaule.
Elle fit descendre ses mains, pour lui
faire du bien à lui aussi, mais il la repoussa, prétextant qu'il ne
tiendrait pas longtemps si elle faisait ce genre de choses. Elle fit
des petits mouvements de bassin, souriant contre sa peau, pour lui
faire du bien quand même. Il l'allongea tendrement, laissant des
baisers sur son ventre devenu brûlant.
Elle ferma les yeux, en le sentant
entrer. Elle avait un peu mal, mais le contact brûlant de leurs
corps la rassurait, et sentir qu'il était en elle lui faisait mille
fois plus de bien que de mal. Elle soupira aux caresses qu'il
continuait de lui faire. Elle gémit quand il fut tout à fait en
elle. Elle haleta tandis que son sexe faisait des vas-et-viens dans
son corps, la faisant frissonner, gémir.
Elle le supplia pour qu'ils changent de
position, et se retrouva au dessus de lui. Elle fit de son mieux,
sensuelle, voluptueuse, pour lui donner du plaisir visuel, autant que
corporel. Et elle réussi.
Ils s'endormirent peu après, serrés,
dans les bras l'un de l'autre, rêvant accompagnés de la musique de
leurs coeurs qui battaient à l'unisson.
Pour Mélow
à 09:23