Love me, Take me, Betray me, Leave me

Lucile,

Tu viens de partir pour chez tes grands-parents, et moi, ici, je retiens difficilement mes larmes. C'est difficile sans toi, deux jours parraissent une eternité, je suis perdue durant ces vacances horriblement longues. Heureusement, quelques personnes m'aide a a faire passer le temps. Tu sait, j'aimerais bien, parfois, le samedi soir, pouvoir être dans ta maison pour une pyjama-party, et puis, je me blottirais dans tes bras en caressant tes formes, comme au college. J'aimerais bien que tu me dises encore "perverse" et comme a chaques fois je dirais "moi, perverse ? Nan, j'aime juste les belles choses"... Comme on en a l'habitude quoi. Et puis, on se disputerait pour le t'es belle que je t'aurais glisser a l'oreille, toi pretendant que tu ne l'es pas, moi affirmant que tu es splendide.
Cela fait a peine dix minutes que tu es partie, j'ecoute The Broken Mind en boucle, je pleure presque, je n'ai plus envie de rien, et je dois faire tellement de choses... Une semaine me parait impossible a vivre. Surtout dans cinq jour, le poid de ton absence sera enorme. Je ne pourrais pas te le dire selon la tradition. De toute evidence, c'est bien fait pour moi, je ne sait pas ce que je veux ! Pan, dans ma gueule, comme dirais certaines. J'espere juste qu'un beau garcon ne t'avouera pas ses sentiments ce jour la. Sinon, si tu lui dit non, je le tu, si tu lui dit oui, je me tue. Je ne sais pas si, sur ton blog, c'est a moi que tu le dit, mais moi je te le dit via cette page internet : je ne peux pas vivre sans toi, je t'aime. J'suis conne, hein.?. Tu sait quoi, ton frere, je l'aime moins que toi ! Mais, toi maintenant, tu as du m'oublier, apres tout ce serait normal, je t'avais demander de le faire. Je suis vraiment conne, excuse moi pour tout le mal que je t'ai fait, suite a cette soirée du 3 Novembre. Pardon. Je ne te le dirais jamais assez.
Durant cette semaine, j'espere que tu pourras avoir un peu d'oubli. Oublier ton connard, enfin, ton beau pere, oublier tes repas sautés, si nombreux soient-ils, oublier ta triste vie, oublier que tu te noie dans le même lac que moi, que nous jouons a Ophélie.
Moi, au contraire, je vais essayer de me souvenir, de nos baisers, de tes formes, de tes levres, de ton odeur... Je veux vite que passe cette putain de semaine, pour enfin pouvoir te revoir, te reparler. Lucile...
En fait, tu sait, n'ecoutes pas ton frere, ecoutes ton coeur
Je t'aime !