J'avais fantasmé sur elle des
milliers de fois. Je l'avais regardé avec amour des milliards
de fois. Et maintenant elle se trouvait devant moi. Belle, magnifique
même, habillée comme n'importe qu'elle fille dont les
parents sont invités chez des collègues. Ses bas blancs
rayaient noirs, sa jupe courte noire et sertie de croix, son pull au
col en V et aux manches extra larges noir lui aussi, sans oublier les
accessoires, faisaient d'elle une gothique magnifique. Elle me fit la
bise, comme d'habitude, le matin au collège. Son sourire
m'émeut. Cette petite portion de ténèbres était
resplendissante.
Une fois les conventions faites, je
lui proposa d'aller dans ma chambre. Elle accepta d'un signe de tête
et me suivit dans l'escalier qui menait à l'étage et
aux chambres à coucher. Elle me demanda si on pouvait mettre
de la musique. Je lui désigna une étagère ou
reposaient des tas de CD's de métal. Elle en choisit un de
Psykup, le Temps de la Réflexion, ce qui m'étonna
:
« Tu connais ça toi
?
-Oui, c'est mon frère qui m'as
fait découvrir. Ils sont géniaux, tu trouves pas ?
J'adore leur style fou-fou...
-Ouais... On dirait de l'impro', mais
ils savent parfaitement ce qu'ils font...
-Attends, met pas aussi fort, on pourra
pas discuter ! »
Je baissais le son et m'assis a coté
d'elle, sur mon lit. Les premières notes de To be (tray)
résonnèrent et
nous commençâmes a discuter. Vers 21 heures, mes parents
nous appelèrent pour manger. Nous descendîmes et nous
mîmes à table. Je vis avec déception que les
rumeurs sur son anorexie étaient bien fondées. Elle
toucha a peine au repas et s'en excusa, prétextant un manque
de faim. Ses parents et les miens semblèrent la croire et cela
me mit encore plus en colère. Après manger, tandis que
les adultes discutaient, nous remontâmes dans ma chambre et
recommençâmes à discuter en regardant par la
fenêtre les flocons de neige qui tombaient fortement depuis
cinq bonnes heures. Je lui parlai de son anorexie, lui posant des
questions. Elle me répondit qu'elle était tombée
dedans à cause de son frère qui la traitait de grosse
vache, alors qu'elle était très maigre. Elle avait
arrêter de manger pour qu'il cesse ses moqueries, et
lorsqu'elle fut dans la maladie, elle reçut l'amer déception
de la multiplication des mauvaises paroles. Elle déclara alors
qu'elle ne ferait plus jamais confiance aux adultes. Il commençait
à se faire tard et elle posa sa tête contre mon épaules.
Je rougit violemment. Ce bout de femme était vraiment
magnifique. Ces longs cheveux bruns ondulés légèrement
en retombant sur ses frêles épaules. Ses yeux couleur
chocolats brillaient souvent de tristesse, et sa bouche faisait plus
souvent de faux sourires que de beaux sourires de joie. Elle ne me
l'avait jamais dit, mais je le sentait. Je savais que moi seul, et
une de ses ex-petite amie étions au courant. Sa position me
laissait une vue totalement « Waw » sur son
décolleté. Je tachais de ne pas montrer le désir
qui montait en moi, quand je sentis sa tête tomber de mon
épaule à mes genoux.
« Et
merde... J'vais bander et ça va la réveiller, et je
passerais pour un obsédé...Mais j'en suis un...Raaaaa,
pourquoi elle s'est endormie ?... Ho,elle est so
cute...»
Je me
laissais portais par le courant, je lui caressais délicatement
les cheveux quand, dans son sommeil elle murmura
«
Beranger, je t'aime »
Je
fus surpris d'entendre mon nom, et surtout, d'entendre le « je
t'aime ». Après tout, les rêves ne disent ils
pas la vérité ? Et n'expriment-ils pas les véritables
désirs de la personne qui rêve ? Elle bougea un peu, et
se releva d'un coup. Je lui demandais ce qui se passait. Elle me
répondit qu'elle avait entendue sa propre voix. Elle me
demanda si elle avait dit quelque chose. Je répondis à
la forme négative. Elle me dit que c'était tant mieux,
et m'expliqua que les sentiments qu'elle cachait ressortaient souvent
la nuit lors de ses rêves. Je rougit et lui murmura qu'elle
avait dit je t'aime. En deux secondes nous fûmes comme deux
pivoines, totalement rouges et muets. Elle me demanda ce que j'en
pensais. Je respirai un grand coup, avant de lui avouer que je
l'aimais. Elle rougit encore plus. Je risquais mes lèvres vers
les siennes, mais je n'avais aucune inquiétudes à avoir
car elle approfondi elle même le baiser. Je prit sa taille fine
entre mes bras, pour être toujours plus prêt d'elle. Elle
agrippa mon T-shirt et mit fin au baiser,
se blottissant contre moi. Elle murmura que c'était
merveilleux ce qui lui arrivait, et elle commença à
pleurer de bonheur. Je la serrai contre moi en la berçant un
peu. Quand elle fut calmée, nous descendîmes voir nos
parents. Ceux ci nous dirent que nos invités passeraient la
nuit à la maison, en effet, la neige bloquait tout et c'était
du suicide que de se risquer dehors. Je regardai la belle demoiselle
et nos regards se croisèrent ; des regards victorieux et
jubilants. Ma mère demanda à mon amante si cela la
gênait de dormir avec moi. Il n'y avait pas d'autre endroits,
et j'avais un lit double. La magnifique demoiselle dit qu'il n'y
avait aucun problèmes.
Nous montâmes dans ma chambre ou
je lui prêtait un T-shirt long et un short pour qu'elle puisse
dormir avec aisance. Quoi que, au fond de moi, j'espérais
qu'on ne dormirais pas tant que ça. Elle s'assit sur le lit,
et me détailla. Mal à l'aise, j'enfilai moi aussi un
T-shirt et un pantalon de nuit. Je sautai alors sur le lit, mais
surtout sur elle. Elle éclata d'un beau rire cristallin. Moi
sur elle, elle sous moi, nous commençâmes à nous
embrasser. L'heure tardive dût jouer, car je commençai a
lui caresser la cuisse. Je décollai mes lèvres des
siennes et l'observai. Elle était un peu rouge, sans doutes a
cause de l'emplacement de ma main, et dans ses yeux luisait l'envie.
« S'il
te plaît... Masturbe moi... Caresse moi avec tes mains si
belles »
Elle
rougit fortement, mais s'exécuta. Ses mains se plaquèrent
contre mon torse et commencèrent a me caresser, tout en
descendant lentement. Je recommençai à l'embrasser
langoureusement, en la caressant moi aussi. Nos gestes étaient
maladroits mais nous faisaient du bien. Elle soupira lorsque mes
mains passèrent sur sa poitrine. Lorsqu'elle passa dans mon
boxer, un gémissement naquit dans ma gorge tandis que des
frissons me parcouraient entièrement. Je sentais l'envie qui
naissait dans mon entre-jambe, cette impression que tout ce qui
passait sur mon corps et dans ma tête se regroupait la bas
était aussi merveilleuse que le jeune demoiselle sous moi.
«Toi
aussi
-Quoi,
moi aussi ?
-...Ma...Masturbe
moi...
-Ho...tu
me dit si je te fait mal ?
-Ui...Haaaa
-Ça
va ?
-C'est
trop bon...Continue, je t'en supplie»
Je
m'exécutai, tandis que nous nous faisions de bien
mutuellement. Ses habits me dérangeaient, je décidai
donc de lui enlever. Je commençai par le T-shirt qui était
trop large, puis j'enlevai son short et pour finir, je lui arrachai
sa culotte. Elle vira au rouge mais oublia instantanément sa
gêne car elle atteignait l'orgasme. Elle arracha à son
tour tout mes vêtements, et nous nous retrouvâmes nus.
« Tu...tu
veux aller jusqu'au bout ?
-Oui...mais...
-T'inquiètes,
j'ai ce qu'il faut !
-Quoi
?!
-C'est
mon cousin qui me l'a refiler...Tiens, regarde !
-Euh,
ouais, ouais, c'est bon, merci... Tu sait le mettre au moins
-Chut,
dis-je en l'embrassant, bien sur que je sait. »
Le
temps de mettre la chose et nous étions à nouveau en
train de nous embrasser avec une passion dévorante. Je
caressais ses cuisses de mes mains brûlantes. De façon
douce, elle enserra mon bassin de ses longues jambes. Je décollai
mon corps du sien, nos enveloppes charnelles brûlaient
littéralement, et rien ne pouvait les éteindre. Plus
maintenant. J'écartai ses jambes avec une extrême
douceur, comme par peur de la casser. Puis, lentement, je rentrais en
elle. Elle semblait avoir mal, mais me supplier de continuer. Alors
je continuai a m'enfoncer, lentement, en profitant au maximum. Elle
laissa échapper un gémissement de douleur, je la pris
contre moi, la serra très fort et l'embrassa, en continuant à
entrer. Du sang s'écoula de son entre-jambe. Effrayé,
je m'arrêtai. Pourtant, elle me supplia de continuer. La peur
au ventre, je fini de me nicher en elle. Elle se blottit dans mes
bras en gémissant et en pleurant. Elle avait mal, cela se
voyait, pourtant elle me demandait de continuer. Alors, très
doucement, pour ne pas accentuer sa douleur, je commençai un
va-et-viens, d'abord lent, puis, de plus en plus rapide. Nos lèvres
ne se lâchaient plus, nos langues se cherchaient et se
trouvaient avec délice, nos corps faisaient un, et, pour la
première fois de notre vie, moi le métalleux et elle la
gothique, nous étions heureux.
Au
bout de combien de temps, et pourquoi ? Je ne saurais le dire. Mais
c'est ensemble que nous sommes arrivés au ciel. C'est ensemble
que nous nous sommes endormis, et c'est dans les bras l'un de l'autre
que nous nous sommes réveillés. En s'asseyant sur le
lit, je lui ai murmurer un « Je t'aime » qui a
eut la capacité de changer nos vies.
Et
après ?
Après,
c'est trop secret et trop long pour être raconter !
Fin
(image a venir)
à 21:20