Mon lycée à entamer une cure de connerie. J'ai envie de tout détruire là-bas. Mais il parait que ce n'est pas de leur faute.
Toutes les filles de l'étages sont redescendues, lundi, à 17.30. Bien évidemment, la permanence ne nous a pas été laissée pour déménager notre chambre, quelle idée.
Mme Marchand à ainsi eu l'honneur de nous apprendre que c'était sa décision, de nous descendre, parce que le lycée ne peut pas se permettre d'engager une nouvelle femme de ménage, et qu'elles ne sont pas assez nombreuses pour nettoyer deux ailes d'internat.
Soit.
Mais si on a changé d'étage pour avoir des chambres propres, expliquez moi au moins pourquoi mes chaussettes laissent des empreintes sur le sol poussiéreux de ma chambre ? Non, ne nous plaignons pas trop, le papier peint ne m'est pas encore tombé sur la tête, le plafond non plus, et les surveillantes m'ont aidée à virer le matelas dont les ressorts laissaient de jolies traces sur mon corps endolori.
Et bien, ce changement de chambre et le coup en trop dans mon moral.
Comme si les insultes de Mme Villa Dorca ne suffisaient pas à nous mettre à terre. Comme si ces remarques incessantes à propos de notre culture ne donnaient pas assez de raisons d'être exaspéré. Comme si les remarques stupides de Mme Rigaux n'étaient pas en trop, elle qui nous demande tant de respect envers sa petite personne aussi conne qu'égoïste. Comme si les sarcasmes de ces deux langues de vipères n'étaient pas suffisants pour nous détruire lentement.
Mais non. Il semble que la loi du plus fort régisse ce lycée. Car le principal, M. Ducastel (je n'appellerai jamais quelqu'un qui dirige un lycée tout comme un collège "Proviseur") se cache de plus en plus, au fur et à mesure que les parents d'élèves montent aux créneaux. A part M. P, et quelques autres trop rares, tout les profs ferment bien gentiment leur gueule, l'aident à nous descendre, avant de médire dans son dos.
Le surveillants et les agents d'entretien n'ont d'autre choix, tout comme les élèves, que de la fermer totalement...
Tout va bien.
Bordel, j'en ai marre, vivement la Providence !