J'essaye de m'accrocher à des choses qui font que je suis heureuse. Mais ma mémoire à des ratés.
Parce exemple, en une fraction de seconde, mon nom devient très lointain, comme s'il ne m'avait jamais appartenu. J'en oublie l'oppressante signification, et je me retrouve anonyme. Ne pas avoir de nom, ne serait-ce que l'espace de cinq minutes, est la pire des choses.
Mais non, en fait il y a pis encore : perdre la signification du nom de la personne qu'on aime. Oublier qu'on est nommé "force" et "courage" n'a rien de grave. Ne pas se souvenir que le sien signifie "vaillant" ou "vigueur" me désole.
Et je tente de m'attacher à des choses concrètes, mais je tombe, si bas, trop bas. Rien ne me retiens, je sombre doucement dans une folie amère.
Scusate per la menzogna.
Je n'aurais pas la chance de me rattraper, je n'aurais pas le courage de demander pardon pour le mensonge, je n'aurais pas la force de me sauver. Je suis trop perturbée par tout cela.