La vie ne durera pas mille ans. Pas la mienne en tout cas, ni la tienne. C'est comme ça, et voila. Cependant, tout ceci n'est qu'une bonne occasion d'en profiter. Il faut profiter de chaque bonne chose, oublier tout ces tristes cauchemars. Ne me regarde pas, interloqué, fais ce que je dis, pas ce que je fais. Je ne suis, et ne serai jamais l'exemple à suivre.
Lâches donc tes stupides drogues, tu n'en a pas plus besoin que moi. Ne ris pas ; bien que je ne sois pas la science infuse, j'ai quelques expériences, et je ne tiens sûrement pas à ce que tu les fasses toi même. Aujourd'hui enfin, je comprends les interdits édifiés par nos parents : eux même ont fait des bêtises qu'ils regrettent, et ne tiennent pas à ce que tu portes le même fardeau. Bien sur, petit frère, petite sœur, j'en porte moi même. Il m'a fallu le poids de mes erreurs et seize années pour me rendre compte de tout cela. Et moi, moi je tiens à toi, et je refuse l'idée de tes pleurs, de ta souffrance. Souris moi à jamais, et je tiendrai malgré les horreurs que j'ai pu vivre, si ce n'étaient des cauchemars obsédants.
Et si tu n'as pas d'argent, souviens toi que ce sont tes amis ta richesse, et si tu n'as pas de rêves, dis toi que vivre entouré de gens qui t'aiment en est un.
Si la nuit se referme sur toi, jette toi dans les bras de tes proches.
Si tu baisses les bras, ne bois pas, ne prends aucune drogue, car il y a la musique.
Si la musique te fais pleurer, danses la aussi joyeusement que tu le peux.
Si la danse t'ennuies, perds toi dans les livres, ou la fin, contrairement à la vie, est toujours heureuse.
Et si, à ce moment, les pensées noires hantent toujours ton esprit, viens chercher refuge dans mes bras, dans le creux de mes reins.
à 00:39