Love me, Take me, Betray me, Leave me

Je me demande parfois ce qu'il est advenu de cette grande patrie autrefois exemplaire que l'on nommait France.

Liberté, Égalité, Fraternité.

Ces quelques syllabes valent-elles encore la peine d'être prononcées ? Je veux dire, qui, en ce pays, y croit encore ? Qui se pense encore libre, dans un pays ou l'innocence n'existe plus, ou les gens sont enfermés parce qu'ils ne traversent pas sur un passage piéton, ou ceux qui ont la peau mate se font tabasser par des gens d'armes qui devraient protéger notre patrie ?
Ne me parlez plus de fraternité dans un pays ou l'on détourne les yeux d'un mendiant, ou l'on ignore les cris d'une jeune femme se faisant violer, ce pays ou les policiers frappent, puis interrogent.

Je sais que mes mots me sont dicter par ma façon pessimiste de voir les choses. Je sais que certains gens d'armes sont gentils, savent aider. Mais je sais aussi que la plupart sont les parfaits toutous d'un président qui ressemble de plus en plus à un dictateur.

France ! Pourquoi, chère patrie, pourquoi te laisses tu écraser par ces méchantes gens ? France, mon amour, moi qui ai toujours cru en toi, te voila résignée, sans forces ? Ainsi, tu me trahis, tu oublies nos promesses ? Qui étais tu, France, quand tu te révoltais contre les forces qui t'opprimaient ? Maintenant, tu es une lâche, écrasée par des hommes avides de pouvoir, et des religieux malhonnêtes. Ainsi, tu as perdu espoir ?

Qu'es tu devenue, toi, la patrie des révolutionnaires, de ceux qui voulaient l'égalité, la fraternité ? Mais ou sont passé tes désirs brûlants de Liberté ? Les as-tu oubliés, sous tes chaînes maudites ? Allons, ma patrie, mon Amour, fais les valser, ces chaînes ! Dieu à l'oubliette, comme tu as su le faire, et les hommes politiques en Enfer ! Jette tous ces oppresseurs dans le Styx, et refais ta vie !

Tu l'as fait, une fois, alors, recommences...

Ou ne t'étonnes plus de ta déchéance.























Je t'aimais, pourtant...