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Haine

Elle s'enferma dans sa chambre en pleurant, et laissa son corps tomber le long de la porte. Elle était à bout, son corps meurtri n'en pouvais plus, et son âme était torturée. Encore une fois, il l'avait frappée, il l'avait même traité de "petite pute", il lui avait dit " Des que quelqu'un passe tu écartes les jambes, et pour moi, rien, RIEN !?". Et elle avait pleuré, parce qu'elle se sentait coupable, elle pensait qu'il disait la vérité. Comment cela aurait il pu être autrement ?

Elle entendit ses pas lourds dans l'escalier, il arrivait. Elle se recroquevilla, se cala fort contre la porte, pour qu'il ne puisse pas l'ouvrir. Mais il était aidé par la Haine. Il défonça la porte, faisant voltiger la jeune fille à l'autre bout de la pièce. Elle resta allongé, tandis qu'il avançait vers elle. Elle ferma les yeux, elle ne voulait pas le voir arriver. Mais elle sentit. Le premier coup de pieds lui fit atrocement mal. Puis la douleur s'estompa, elle sentait juste son corps cogner dans le mur, sa tête se fracasser brutalement, et elle commença à vomir, tout en suffoquant. Alors il s'arrêta, il la souleva, et la jeta sur le lit.

Il se mit sur elle, lui donna plusieurs coups de poings, puis s'assit. Elle savait que rien n'était fait, que le pire restait à venir. Il alluma une cigarette, tira dessus, souffla longuement, avant de prendre la bras fin de la jeune fille qui portait maintes traces de brulures. Il écrasa le bâtonnet de tabac dans le creux tendre et blanc de la chair, et la jeune fille hurla. Il ralluma la cigarette, et recommença plusieurs fois.

Il la regarda. Elle était en position du fœtus, ultime protection contre lui, son maquillage noir coulait, en emportant la jolie couleur pale de sa peau, révélant des traces de coups. Elle ressemblait moins à une prostituée, maintenant que ses couches de maquillage partaient. Il se mit au dessus d'elle, l'écrasa de son poids, et lui arracha ses habits. Il la voulait, maintenant. Il se déshabilla lui même, et lui enfonça son sexe dans la bouche. Elle tenta de résister, mais il la frappa, et lui boucha le nez. Elle fut obligée d'ouvrir la bouche pour respirer, et il entra de force. Elle le supplia d'arrêter, d'être raisonnable. Il lui viola le corps, une fois de plus, de ses gros doigts sales. Elle hurla, priant pour que quelqu'un l'entende. Mais personne ne vint. Elle s'évanouit.

Quand elle revint à elle, son corps n'était que douleur. Elle remarqua un petit tas de vêtements neuf qu'elle enfila. Une fois de plus, tout était court, hormis les bottes. Elle s'enferma dans la salle de bain, se regarda, et se trouva ignoble. L'eau qui coulait sur elle n'enlevait pas la crasse mentale qui la recouvrait. Elle s'habilla rapidement, et descendit. Elle le remarqua immédiatement, et, comme tout les soirs, elle murmura :

"Pardon d'être une pute, papa".





Alors, petite explication. Ce texte est choquant. Normal, c'est de l'inceste et du viol.
Mais pour moi il est très important, parce qu'il exprime bien cette impression très bizarre des victimes d'être de mauvaises personnes. Je veux dire... WOW, ces gens se font violer et ils se taisent parce qu'ils pensent être fautifs. Le pire, c'est quand c'est un parent (dans le sens large) qui viole.
Bref, je suis révoltée par ces viols, et je rappelle que dans mes histoires, c'est bien l'amour que je privilégie. Et que mon papa est quelqu'un de très gentil qui ne me fait que des câlins-accolades quand je pleure.

Ecrit par Lady M, le Samedi 24 Octobre 2009, 22:42 dans la rubrique "Histoires et Pornographie".