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Une fois la douleur disparue tout va mieux

Oui, après une semaine de douleur perpétuelle, un moment de calme est bienvenu.

Pourtant, je reste très fatiguée, je n'ai pas très faim. D'ailleurs je mange n'importe comment. N'importe quand. N'importe quoi.
Et je me félicite encore de perdre un de ces kilos gagnés, tout en me disant que c'est mal, que bordel, je suis à 17 sur cette fichue courbe de poids.

Étrange, comme je suis partagée avec moi même. Une partie de moi se réjouit toujours, tandis que l'autre essuie de discrètes larmes.

Les gens sont des idiots, je m'en suis rendue compte hier. Stupides au point de ne pas accepter la différence. C'est peut être pour cela qu'il y a tant de problèmes inter-"raciaux".
Si un peu de satin, de velours et de dentelle gênent, je n'imagine même pas pour une jolie peau pâle, une délicate peau brune, une douce peau asiatique, ou les mains enlacées d'un couple unisexe.

J'ai envie de dire que ce devraient être les gens "différents" qui devraient se moquer de tout ces moutons, bien rangés dans le moule écœurant de nôtre société pourrie. Nous qui devrions les pointer du doigt, et rire de ce clonage, de leurs pauvres minuscules cerveaux lavés mille et une fois.

Je déplore aussi cette société de consommation, quand je pense à certain style ou quelques francs suffisaient autrefois pour s'habiller (haa, l'époque bénie des rangers ou doc's à quelques centimes) et ou maintenant, ce sont les petits bourgeois qui seuls peuvent encore les cultiver. L'époque ou on rêvait encore d'anarchie en majorité, ou les jeunes voulaient plus, encore plus, et ne vivaient que de drogues, de musique et de sexe me manque. Un temps ou, comme on n'avait pas d'avenir, on profitait du présent.

Je sais, je sais, je n'y étais pas, je ne peux pas porter de jugement. Mais la musique de mon père me fait rêver.

Je déplore la stupidité de mes frères, et bien sur la mienne. Parce que je ne sors pas tant du rang, finalement.

Mais je fais une demande à la Moi du futur : S'il te plait, fais tout pour devenir la psychiatre que tu souhaites, ne les laisse jamais t'abaisser. Trouve des endroits ou tu seras bien, acceptée. Fais tout pour vivre heureuse aux cotés d'une personne qui t'aimeras. Et trouves toi un village autogéré ou finir tes jours. Un endroit ou tu auras les mêmes droits que les autres.
Ecrit par Lady M, le Dimanche 23 Août 2009, 22:32 dans la rubrique "Pensées".