Love me, Take me, Betray me, Leave me

J'ai si peur ! La peur est faiblesse, elle ne tue que toi ! Quand il meurt ! La bête ne pleure pas, rie toujours en toi ! J'ai si mal ! Les maux sont faiblesses et ne tuent que toi ! Quand il pleure ! La bête ne pleure pas !

Que Demago exploite mes mots : je les lui cède au prix du vent [...] L'argent n'a pas d'odeur les mots n'ont pas de prix

Je suis enfin prête pour la rentrée. Je ne sais toujours pas quoi faire. J'ai peur de perdre des gens que j'aime dans toutes ces affaires.

Je sors doucement de l'état dans lequel j'étais il y a un an, la psy me l'a confirmé tout à l'heure. Je m'intéresse à plus de choses qu'autrefois, j'écoute plus de rock, mais toujours les même choses violentes qu'avant.

 Je veux rester dans mon esprit métalleux/goth, mais j'aimerais plus de dentelle, plus de délicatesse. Plus de vampirisme que de métal rouillé. Je laisse mes cheveux couler le long de mon dos, lentement ils reprennent la longueur qu'ils avaient, avec les jolies petites vagues d'autrefois. Ne manque plus qu'un teint plus pale, et une crinière plus sombre.

Et de plus en plus je rêve de robes de princesse, de dentelle, et de satin, d'une longue jupe qui danserait autour de mes hanches. Je deviens plus délicate, plus féminine. Le celtique et le romantique deviennent des proches amis qui j'espère ne me quitteront plus.

Comme tant d'autres, j'ai juré, promis, craché, hurlé que je ne changerait jamais, comme tant d'autres j'ai entendu que c'était des promesses en l'air. Mais finalement, je ne change pas, j'étends mes préocupations.