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Je comprends pas mal de trucs...

En ce moment, j'écoute radio Solidays, je me familiarise. Mais se sera mieux aux concerts, parce qu'il y aura des gens. De quoi bouger, de bons groupes.

J'ai compris pourquoi j'écris sur l'inceste, ou la pédophilie. Les gens réagissent à "l'autre". Ils ne comprennent pas que la petite fille avait peut être envie de cet homme de 35 ans, ils ne veulent pas comprendre l'amour véritable qui relie ce frère et cette soeur.

L'écriture, pour moi, c'est devenir l'Autre. Je vois par leur yeux, quand j'écris, je deviens mes enfants. Je ressens leur joie, celle qui dit qu'ils dépassent les interdits, que c'est inutile de se soucier des autres. La joie de pouvoir embrasser enfin celui qu'on aime.
Pourquoi on condamne ces gens la ? L'Amour, c'est l'Amour, il vient, il fait ces coups de putes, il s'en va. On ne choisit pas celui/celle dont on tombe sous le charme.
Après tout, dans l'inceste et la pédophilie, ce qu'on interdit, c'est le viol, n'est ce pas ? Un amour consenti peut il être désapprouvé ? Alors que tout enfant tombe amoureux de sa maman, ou de son papa ?

Le monde me dégoute.

Les gens de ma classe n'ont ni l'humour noir, ni la maitrise du 2nd degrés...

Et je rêve de long cheveux flottant.
Ecrit par Lady M, le Mardi 23 Juin 2009, 21:34 dans la rubrique "Pensées".


Commentaires :

  Liberty
24-06-09
à 02:46

"Même si la vie sépare ceux qui s'aiment..." (Jacques Prevert)
"On n'aime être ce que l'on est pas",
"ce le temps d'un battement de paupière, et elle me regarda sans me voir, et ce fut gloire et le printemps et le soleil et la mer tiède" (Albert Cohen),
"un peu comme sauver la vie de quelqu'un c'est en tomber amoureux: il n'y a pas de meilleure drogue. Après,pendant des jours,on marche dans les rues et tout ce qu'on voit est tranfigué. On se croit devenu immortel, comme si c'était sa propre vie qu'on avait sauvée" (film A tombeau ouvert de Martin Scorsese) et qu'importe l'amour.
Mais "l'amour est comme une fièvre [aussi] il nait et s'éteint sans que la volonté y ait la moindre part..." (Stendhal).
"Ce que j'ai appris [avec toi}, ca tient en trois, quatres mots: Le jour où quelqu'un vous aime, il fait beau, j'peux pas mieux dire, il fait très beau" (Jean Gabin).
Et "l'air n'est plus que rayons tant il est semé d'anges" (Agrippa d'Aubigné)
et tu es un ange M ...