Une musique bourrin dans les oreilles, Marilyn Manson en clip derrière, je me sens...enfin complète. Ce qu'il me manquait depuis un mois, cette peur d'écouter, cette envie de m'enfuir, je ne la ressens plus.
J'ai trouvé une voix qui me plait, je vais m'entrainer à nouveau aux grunts, Jane Doe m'a propulsé vers le haut. Je me sens abimée, libérée, enchantée.
Lord Bélial me plait, je voudrais
Leviathan, ou un
Oroborus sur l'omoplate, un joli dessin noir, qui représente mes envies de libertés et d'auto-destruction.
La peur disparait, des étaux se déserrent autour de mes poignets, je respire.
Bélial... La terre, le Nord, l'indépendance. Il m'enserre dans ses bras, me fait gouter à la délicatesse d'être libre de ses mouvements. Dans mon dos, il brûle mon corps de sa chaleur. Je me laisse aller, pose la tête sur son torse, car ma petite taille ne me permet pas d'atteindre son épaule, je ferme les yeux, je me laisse aller.
Je suis bien.
Pas de peurs.
Pas de nausées.
Pas d'envie de bêtises.
Pas d'envies de départ.
Pas d'envies de suicide.
Bélial me dépose endormie dans mon lit, douce, rêveuse et souriante.