Je donnerais n'importe quoi pour savoir ce qu'il se passe là-bas. Savoir ce qu'ils font, Lui surtout. Les autres je m'en fout totalement.
Ces mots me hantent. Jouerions nous au chat et à la souris que ça me blesserait moins.
Je me laisse couler vers le fond, je laisse ma respiration s'effacer, s'accélérer, la crise d'angoisse monte, encore, comme hier, et je ne sais toujours pas pourquoi. Douce douleur délicate qui emprisonne mon coeur, brûle ma poitrine, détruis mon cadavre.
Je vois son nom, ces mots, partout, je me tourne vers la folie, j'écris ma mélodie au rythme de la notre, je me perd, je nous perds, je perd ma raison et ma vie, je perd, je perd, je perd... Nous, moi, tu, Il, nous, eux, un autre.
Qui suis-je ?
Je serais sage si tu me tue, je serais sage, comme une image, douce et rouge, écarlate, carmine, douce, et blanche, douce et froide, douce et dure, douce et rigide, douce, douce, douce, je nous perd doucement.
Un retour de folie, un retour d'Ailleurs, un retour de Toi me serais fatal, me serais bénéfique, pourquoi ? Pourquoi pas ? Un jour, je saurais, demain, je te répondrais, promis, mais à la condition que tu me brises sans me faire de mal.
I can't see you to the streamline, I can't, I cannot...
Les vibrations de ma gorge me donne envie de la trancher, je m'enfonce, à moins que je ne nous défonce, ou es-tu et pourquoi, qui es-tu et comment, seras-tu la demain, seras-tu toi ?
Pourquoi t'absentes tu maintenant, pourquoi avoir dit ces mots (
blessants mais je m'en fous) pourquoi toujours penser à la fin, pourquoi ne pas se laisser porter ? Mes reproches me vont droit au coeur, me brisent parce que moi aussi j'agis mal, et je le sais.
Trop facile de dire "Toi tu", et jamais "Moi je". Trop facile de cracher sur l'autre, trop facile de dire que c'est uniquement sa faute. Nous sommes fautifs tout les deux, mais peut être un plus que l'autre, l'un après l'autre, l'un contre l'autre. Ton odeur me donne la nausée, ton toucher m'horrifie parce que je n'ai plus que cette peur en bouche "Avoir un enfant". J'ai mal quand tes mains passent sur mes hanches, j'ai mal quand tu me dis "Je t'aime", j'ai mal quand tu poses tes lèvres glacées sur les miennes...
Et je sors doucement, je n'ai pas pris le temps de faire semblant, je me fonds lentement sous la chaleur du néant...
Zephyr 21Et malgrés tout je t'aime, je crois...
Peut être aprés tout, que tu as raison, que je suis incapable de
l'oublier, qu'il me ronge mais je crois que je m'en fous. Apprends à t'y faire.
Se taire ou s'excuser, on aurait pu pardonner, mais se laisser tenter, se soumettre à l'idée, se faire attirer, rêver et aimer, penser à changer, mais quand on est condamné...
Zephyr 21Je voudrais m'en sortir, je crois que nous sommes entrés dans un cercle vicieux, ou nous nous amusons à répeter les mêmes erreurs à l'infini.
Je suis allé trop loin (
...Monsieur Français) ?
Et j'attends
à 13:58