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De petites décharges électriques
--> dans tout le corps, qui finissent par vous tuer...
-->Ça fait du bien d'être en vie, ca fait mal d'avoir envie.
J'aimerais lui parler, lui dire que je ne suis pas aussi horrible, lui dire que je peux changer, si c'est pour lui. Je n'ai plus envie de pleurer, pourtant, mes yeux brûlent.
Pourquoi est-ce si difficile de vivre seul, pourquoi est-ce si douloureux de vivre à deux ? Désolée de ne pas trop poster, j'écris sur papier ces temps si J'aimerais qu'on m'apprenne. J'aimerais qu'on me dise, qu'on me montre, comme il faut faire, pour faire l'amour, comment on baise, comment il faut embrasser, comment il faut parler et agir pour rester avec l'autre. J'ai envoyé des messages, emprisonnés dans des bouteilles, attachés à des ballons, jamais personne n'a répondu. Tout le monde en parle, tout le monde le fait, tout le monde y pense, et pourtant, personne ne veux vous apprendre.
J'adorerais savoir comment faire, comment dire. Peut être juste en étant sincère.
J'adorerais vivre avec une jeune adulte, dormir contre Elle, rêver d'Ailleurs pour nous deux, faire des projets de vie. J'adorerais pleurer dans ses bras, et essuyer ses larmes. J'adorerais vivre dans un tout petit studio, avec de grandes fenêtres, et de grands rideaux, qui feraient des jeux de lumières dorés. J'adorerais caresser un corps nu, blanc, et fin, le voir onduler sous ou sur moi, effleurer des cheveux aux odeurs féminines.
Mais j'adulerais dormir ne serait-ce qu'une nuit contre lui, après avoir fait l'amour, pouvoir bercer ses rêves de petits "Je T'aime", et de "Comme Tu es beau", et prendre une douche et un petit déjeuner en sa compagnie.
Et je damnerais un saint, voir le paradis entier pour revoir...Non, je préfère les damner pour dormir contre une fille. Ou juste un corps a peu près aussi seul que le mien dans un lit immense. Je n'espère même plus le Sien.
Pour Toi, pour Elle, je serais dorénavant une jeune fille calme et (dé)rangée, je contrôlerais mes envies face au sang, je serais le moins lunatique possible, je ne garderais de Moi que ma douce mélancolie florissante.
Et je fouillerais mes placards pour retrouver mon courage égaré.
Ecrit par Titiotte goth, le Lundi 20 Avril 2009, 00:42 dans la rubrique "Pensées".
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