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Love me, Take me, Betray me, Leave me

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Vendredi (05/02/16)
L'art des aveugles

J'avais quatre ans pour me décider. Ce qui nous amène en avril 2017. Dieux merci, je suis dans les temps. J'ai fait mon choix. Peut-être est il déjà trop tard.

Mais maintenant, je sais.
J'ai déjà failli à ma promesse de t'aimer quoi qu'il arrive. J'avais promis de t'aimer dans la santé et la maladie, dans la facilité et les moments difficiles, j'avais promis de t'aimer tout simplement.
Trois ans après, je t'aime toujours. Je compare tous les autres à toi. Jamais je n'ai ressenti cette force, ce sentiment de bien-être, cette tranquillité avec un autre. Jamais je n'ai aimé au premier regard comme je t'ai aimé. Jamais personne n'a été aussi important dans ma vie que toi, dans un sens positif s'entend.
Alors, peut-être qu'il est trop tard. Peut-être que tu n'as plus confiance en moi -à raison. Peut-être même que tu ne ressens plus rien pour moi. Mais au fond de moi, je ne crois pas que ce soit le cas. Parce que tu as dit que tu serais toujours là. Même si tu dis être au clair sur notre relation, je pense que ce n'est pas totalement vrai. Peut-être que je me berce d'illusions.

Mais, F. Je t'aimais. Je t'aime. Je t'aimerai.
Quoi qu'il arrive. Depuis mes 14 ans et jusqu'à la mort.

A tort, à jamais, à Toi toujours.
Ecrit par Lady M, à 18:11 dans la rubrique "Lui".
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Lundi (01/02/16)
Insensible

C'est pas tant que je refuse d'avancer ou d'accepter les autres. C'est surtout que je n'y arrive pas.

Je veux dire, depuis le PNJ, je suis assez centrée sur moi-même. Plus qu'avant je veux dire. J'ai du mal à accorder ma confiance ou ce genre de chose. C'est pas que je refuse que les autres m'approchent, me parlent, m'enlacent ou quoi que ce soit. C'est juste que, si ce n'est pas une sorte de jeu de séduction, ou des gestes pour arriver à coucher avec quelqu'un, je suis mal à l'aise.
C'est pas non plus que je ne suis pas tombée amoureuse. Enfin, si, un peu. Je veux dire, d'accord, non, je n'ai réellement été amoureuse de personne. Ca n'empêche pas qu'il y ait des gens avec qui je suis bien. Genre, celui qui n'était pas le succédané d'un succédané. Ou mon fantôme, même si ça ne compte pas vraiment.
C'est pas que je ne veux être avec personne. C'est que les rares personnes en qui j'ai confiance, ou en tout cas assez pour avoir envie de partager quelque chose avec, elles, elles ne veulent rien avec moi. Ou un peu de sexe de temps en temps. Parfois. Surtout quand on est ivres.

Ce que je veux dire, c'est que, je ne me sens pas seule. J'aime cet état de fait. Mais j'ai envie de voir certaines personnes pour autant.
Non, attends, ce que je veux dire, c'est que je me sens bien, seule.
Non, attends, ce que je veux dire, c'est... En fait, je ne sais pas comment dire ça. Je m'en fous.

Ce qui m'inquiète, c'est cette espèce d'incapacité à être bien avec quelqu'un d'autre. Cette incapacité à faire confiance. Cette incapacité à tomber amoureuse.

Alors, ma question, c'est "Est-ce qu'on peut tomber amoureux plus d'une fois dans sa vie ?". Je veux dire, je ne connais personne qui ait été amoureux vraiment plus d'une fois. C'est toujours quelque chose de différent. Enfin, de ce que j'ai réussi à savoir des autres. Parce que, après tout, si on ne tombe amoureux qu'une fois dans sa vie, c'est peut-être normal que je ne sois toujours pas passée à autre chose, rapport à mon Fantôme ? C'est peut-être juste humain ? Enfin...
Mon point, c'est que, de toute façon, peu importe, parce que c'est super dur de discipliner ses pensées ou ses sentiments. Voir même impossible. De toute façon, ce n'est pas ce qui m'intéresse le plus.

Je crois que je ne sais pas bien exprimer ce que je veux dire aujourd'hui. J'ai les pensées confuses et embrouillées par des journées et des nuits entières de réflexion à ce sujet, il faut dire. Peut-être qu'à force de construire mon argumentaire, je l'ai juste détruit un peu plus chaque fois que j'y pensais.

Le fait est que ça me manque de ressentir quelque chose pour quelqu'un en le voyant. Autre que de la peur et du stress je veux dire. Ressentir autre chose qu'un vague sentiment d'obligation d'être là.
L'inconvénient de la solitude, c'est que plus on y goûte, plus on y prend goût. L'inconvénient, c'est qu'avec mes quatre heures de cours par semaine, et le stage qui n'a pas encore commencé, je consomme plus, beaucoup plus de solitude que nécessaire. Et j'ai de plus en plus de mal à vivre avec les autres. Ils deviennent un ennui plus qu'autre chose, et personne ne peut aimer un ennui. Enfin, je crois.

Non, aujourd'hui, décidément, il n'y aura pas de pensée philosophique. Pas de coup de gueule contre l’État sécuritaire qui crache sur les libertés de ces citoyens. Tant pis.
Après tout, je ne suis venue ici que pour me vider la tête et retrouver le sommeil.
Ecrit par Lady M, à 18:03 dans la rubrique "Pensées".
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Jeudi (29/10/15)
Rage

Il y a toutes ces choses qui se sont passées.
Se rendre compte que la meuf qui est apparue dans ta vie depuis deux mois est celle qui couche avec ton ex. Te rendre compte que ça fait deux mois qu'elle te ment. Que lui aussi. Qu'il n'a pas respecté sa propre règle de "m'impose pas tes conquêtes". S'en rendre compte en passant la soirée avec eux, et en les voyant soudainement s'embrasser dans le bar.

Deux semaines à lutter dans le froid de l'automne, à ne plus savoir qui on est et comment on est devenue aussi conne. Deux semaines à boire sans cesse pour oublier à quel point on est un déchet humain. Avant une nouvelle trahison.

Qui eut cru. Toutes ces heures à penser être en sécurité tant qu'il restait près de moi. Toutes ces confidences tombées dans l'oreille d'un menteur, d'un dissimulateur.

Et cette impression d'être une poupée.

Tout ces gens qui s'intéressent soudainement à toi, parce qu'ils savent qu'il n'en a rien à foutre, mais qui ne veulent que ton physique.

Poupée.

Et ce gars, sympa, beau, intelligent. Marié. Qui te le dit après t'avoir baisée.

Poupée.

Et sa façon de dire qu'il voulait juste que tout se passe bien et que c'est pour ça qu'il a trahi.

Poupée.

Sa façon de te dire que c'est toi qui est conne de mal réagir.

Poupée.

Sa façon de vouloir rester près de toi alors qu'il te tue à petit feu.

Poupée.

Cette impression que tout le monde joue avec mon corps.

Poupée.

Et mes sentiments.

Poupée.

"Je suis une poupée de cire, une poupée de son." disait la chanson.

Moi, je suis une poupée humaine. Un jouet vulgaire. On joue avec moi avant de me jeter au feu. Parce que je suis aussi fière, hautaine, arrogante, égocentrique...
Une simple chose, réifiée toujours, humanisée jamais. Qui pourrait croire qu'il y a des sentiments sous ce masque impassible, ces yeux éteints, et ce corps blanc ? Pas de sentiment pour les choses. Pas de gants pour les choses. Les choses n'ont pas d'âme, et je viens à douter de l'existence de la mienne.

Et lui, il se permet de me baiser. Et de vouloir m'embrasser. De me regarder bizarrement quand je demande une capote alors qu'il n'en met pas, sans avoir fait de tests, avec sa blondasse de merde. Il se permet de continuer à jouer. Il se permet de vouloir un ersatz d'amour dans un cœur qu'il a piétiné.

Il se permet de coucher avec son ex et son actuelle en même temps. Mais c'est ma faute, je le sais depuis le PNJ, si je n'étais pas aussi "bonne", ils n'auraient pas envie de continuer à me baiser après m'avoir quittée.

Alors, finalement, je ne suis qu'une poupée gonflable ?
Ecrit par Lady M, à 20:32 dans la rubrique "Pensées".
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Jeudi (27/08/15)
La chevauchée

J'ai envie d'écrire en ce moment. Comme un besoin, plus qu'un réel désir.

Les journées passent incroyablement vite, que dire des nuits. Il y a ces discussions avec des gens. Je pensais qu'ils s'en fichaient. Je veux dire, j'ai toujours cru que ces personnes ne me laissaient pas ma chance et qu'ils s'en fichaient de moi. Je me rends compte que je les avais jugés "normaux" et immédiatement écartés du cercle de mes relations.
En ce moment j'écoute beaucoup de musique. Tagada Jones à fond, que je hurle dans la voiture en roulant dans les plus grosses flaques et en rigolant comme une débile. Du classique le soir. J'aime beaucoup la Danse Macabre de Camille Saint-Saëns.

Et puis il y a toutes ces histoires dans ma tête.

Je suis très en colère contre moi même. Et évidemment, contre les autres.
Ecrit par Lady M, à 20:48 dans la rubrique "Pensées".
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Mercredi (26/08/15)
Une vieille odeur

Mon sweat avait l'odeur particulière des hommes après qu'ils aient fait l'amour aujourd'hui. J'ai passé ma journée à me pelotonner dedans, à respirer cette odeur, à caresser mon visage de sa douceur.

Cela m'a rappelé la différence entre les garçons et les hommes. Dans ma vie, j'ai connu des hommes de 15 ans et des garçons de 30 ans. La différence ne tient pas aux attributs et à leur développement. Non. C'est plus particulier. Plus difficile à définir. Certains garçons ont l'air d'hommes, certains hommes de garçons.
Enfin je crois. Ma grande théorie ne me paraît plus aussi exacte. Mais tant pis.
En tout cas, pour rien au monde je ne m'attacherai à un garçon une nouvelle fois.
Ecrit par Lady M, à 21:36 dans la rubrique "Rien, Tout et ce qui en reste".
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Lundi (24/08/15)
Plus rien à sauver, plus rien à perdre

J'ai passé la nuit de samedi à dimanche dehors, à regarder les étoiles en discutant avec ce blond. Tellement humble, tellement beau quand on le connait. J'ai distillé le peu de tristesse et de dégoût que j'avais dans la bière sur mes lèvres. Solitude. Un mot qui ne prend son sens que quand tu es avec les autres. Dans la bataille, j'ai perdu un amour et un furet.
Il n'y a pas d'avenir dans mes bras.

Ce blond. Le blond. Encore un. Discuter avec lui à la lueur de la nuit, rire et pleurer, mais rire surtout, de ce malheur si anodin, de nous, de moi. Rire à en pleurer, pleurer à en rire. Les étoiles filantes et la bière, la bière et sa chaleur. Assise sur lui, toucher ses lèvres des miennes. On est mieux seuls. On est plus libres. Seuls. Mais pas tellement.
Assise sur lui, allongée, la tête sur ses genoux. J'arrive pas à te sucer, enlève ton caleçon. Ses doigts, sa peau, mes suppliques. Oh, s'il te plait, domine moi. Fais moi mal. Ça me manque.
Oh, s'il te plait, mord moi. Ses lèvres, et ses doigts. Caresser ses tatouages. Je ne sais plus qui je suis. Ho, s'il te plait.
Lâche toi. Vas-y. Lâche toi, ma belle.
Sa peau, son goût, son odeur. Oublier un peu, à la lueur de l'aube qui se lève. Et puis s'endormir nue, la tête sur ses cuisses. Viens, on va au lit.

Dans la soirée, cet homme, celui qui n'était pas un succédané de succédané. Lui, qui dit que ce n'est plus possible. On peut boire un verre ?
Lui qui dit qu'il s'en veut de me blesser, et quelque part, moi qui n'en ai rien à foutre. On peut boire un verre ?
Lui qui dit que je le met mal à l'aise. On peut boire un verre ?
Mon corps qui erre dans la nuit. Mes épaules tremblent et je ne veux pas être seule. On peut boire un verre ?
Mon corps étendu sur mon lit et les larmes dans mes cheveux. On peut boire un verre ?
La discussion de deux heures par SMS avec le blond. J'ai presque plus de batterie, 9%.
J'étouffe, je vais prendre mes bières, sortir, errer, boire... Ok, passe à la maison si c'est pour faire ça.
La route, les docs qui me blessent, mon corps enfantin dans la nuit, qui croise tous ces mecs bourrés. Et enfin les étoiles.
Les étoiles, les discussions, les étoiles, la bière, les étoiles, ses mots, les étoiles, le rhum, les étoiles, les étoiles, les étoiles.
Petit à petit pendant la nuit, elles se déplacent. Certaines disparaissent derrière le mur tandis que de nouvelles apparaissent. Sirius brille de mille feux. Sirius, ma chère Sirius.
Les étoiles, les étoiles, les étoiles.
Il y en a eu une filante, je n'ai pas eu le temps de faire un vœu. Fais en un quand même. C'est fait.
Les bonnes nouvelles, les moins drôles, la bière et les étoiles, encore et toujours ces splendides étoiles.
Le sol froid, et les cigarettes, et les mots, et les étoiles. La douceur de sa voix et le velouté de son rire. Pansements, pansements, pansements. Mon cœur arrête doucement de me tirailler, et mes larmes tarissent. Et les étoiles qui sont si belles...
Ecrit par Lady M, à 19:49 dans la rubrique "Pensées".
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Dimanche (28/06/15)
Welcome to Hell

Y a un truc qui m'a vraiment fait plaisir cette année. C'était de retourner au Hellfest. Je me sens bien à Hellcity. Même si cette année y avait particulièrement des cons, tu vois ?
Moi j'dis ça...

J'ai envie de modifier mon corps. De nouveaux trous dans les oreilles. Un tatouage peut-être ? Ouroboros ou clef de sol, des classiques. Changer mon allure de petite fille sage. Un anneau sur la lèvre inférieure ?
Changer, changer, changer.

Plus rien n'a de sens depuis le retour à la réalité. Crevez tous, j'm'en fous, j'retourne en enfer, c'était mieux qu'ici.
Ecrit par Lady M, à 11:06 dans la rubrique "Pensées".
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Lundi (08/06/15)
Du dégoût des autres

Je viens d'être dégoûtée à vie de la race humaine dite "éduquée". Je sais que je suis particulièrement difficile à convaincre quand il s'agit de romans érotiques.

Mais merde "les amours exceptionnels" de la part d'une psychanalyste/écrivaine, ça fait mal au cul.
Merci Sophie Cadalen et les éditions Pockets. 

Pour ceux qui s'interrogent : amour est féminin au pluriel, donc on écrit "les amours exceptionnelles". Au moins, on sait pourquoi dans sa nouvelle elle a peur de ne pas obtenir le brevet.

Culture, culture chérie.

(Sinon, en ce moment, je n'écris pas parce que tout roule. Licence obtenue, stage à l'Historial pour le master, petit ami super,... J'ai même un furet.)
Ecrit par Lady M, à 22:44 dans la rubrique "Pensées".
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Lundi (27/04/15)
Je me sens mal

Parfois, on remue le passé sans le vouloir.
Parfois, ce passé vous prend aux tripes.
D'un coup c'est l’asphyxie, la douleur insupportable dans la poitrine, la gorge nouée. D'un coup vous avez besoin qu'on vous aide à respirer, besoin qu'on vous soutienne littéralement, besoin qu'on tienne vos cheveux pendant que le dégoût, la peur, la haine ressort par votre bouche, comme ça, sans prévenir, mais il n'y a personne.  D'un coup vous avez besoin de revenir au plus vite dans le présent.

"Stay away from me, stay away"
[Psykup]

Parfois vous avez besoin d'oublier. Oublier ce passé de merde, parce que de toute façon aujourd'hui la vie vous sourit, il n'y a pas besoin d'aller voir plus loin ni dans un sens ni dans l'autre.
Ho mon dieu, j'ai besoin d'air.

"I stared too close at the ennemy searching for something to make me be, searching for a door, searching for an issue, another point of view."
[Psykup]

Parce qu'après tout, il y a un an, c'était franchement horriblement la merde. Au point de perdre du poids. De mendier un regard. De se bourrer la gueule pour dormir. De s'arracher la peau. Le sang qui coulait, odeur de fer mélangée à l'odeur d'alcool mélangée à l'odeur du peu que j'ingurgitais pour mieux recracher.  Mais depuis...

"I realized my state of mind, maybe I was blind, maybe I was empty to see life like a game"
[Psykup]

Oui, la vie était devenue un jeu de merde auquel j'avais déjà perdu avant d'avoir lancé les dés.

Mais depuis je suis repartie de rien. J'ai tout reconstruit à l'aide de peu de gens. J'ai tout forgé, tout renforcé, tout blindé pour être prête à tout.

Alors pourquoi je me sens aussi mal maintenant ?
Ecrit par Lady M, à 18:00 dans la rubrique "Rien, Tout et ce qui en reste".
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Vendredi (20/03/15)
Succédanés

En ce moment je vis ma vie en succédanés. Du sommeil liquide le matin, noir et chaud, réconfortant comme un vrai lit. De la santé en cachet, facile, rapide et efficace. Des hormones en barrettes pour oublier que je suis une femme. Des yeux en bonne santé à se mettre sur le bout du nez, un morceau de métal pour pallier la faiblesse de mes muscles, un téléphone portable pour remplacer mon cerveau.

Tout est succédané de succédané.


Je ne comprends pas bien la politique de nos jours. J'ai fait ma première procuration. Dans une petite ville de campagne, c'est presque le seul truc que font les gendarmes. Ah, non, y avait cette meuf qui portait plainte parce que son courrier lui est volé. Mais qui vole le courrier de quelqu'un ? Haha, sûrement un noir, non ? Ou un juif. (C'est du second degré pour moi, pour elle je suis un poil moins sûre).

Si on parle d'UMPS et de PSFN, est-ce que ça veut dire que tout le monde est de droite ? A quand l'UMPSFN ? Un parti unique. Pourquoi pas ? On en a vu d'autres réussir à instituer cela.

Tout est succédané de succédané.

Les cours, ça va, et en même temps ça va pas. Je tiens la tête hors de l'eau, je n'ai pas eu une seule note sous la moyenne pour l'instant à ce semestre. Mais je bosse tout le temps. Trop d'exposés, de DS, trop de cours et pas le courage de les sécher comme mes petits condisciples. Qui sont plus cons que disciples pour la plupart d'ailleurs. Depuis que je suis à la fac je me rends compte que tous les clichés, absolument tous les clichés qu'on nous a servi en prépa sont vrais. Les faqueux ne vont jamais en cours, ça ne les gêne pas de ne pas venir faire leur exposé, même quand il faut abandonner le condisciple qui l'a préparé avec vous, ils dorment ou jouent sur leurs ordinateurs... Je sens mon quotient intellectuel qui baisse doucement. Heureusement, il y a les exceptions.

Tout est succédané de succédané.

La vie ressemble à une vache qui rit. C'est drôlement bon, ça fond sur la langue, ça à l'air pur... Mais quand tu sais comment c'est fait, en vrai, en profondeur, en fait... Ben t'as une de ces envie de gerber.

Un succédané de succédané.

Je lit des livres pessimistes en ce moment. Le meilleur des mondes. 1984. Je regarde des films du même genre. Et du théâtre un peu aussi. Et je me dis que, en fait, peut-être, ce ne serait pas si mal. Être contrôlé. Être surveillé. Être enrôlé.  En Permanence. Ne plus avoir à penser, à réfléchir, à se demander si oui ou non c'est moral. Juste suivre un chemin tracé tout droit vers le cercueil. Peut-être, je dis bien peut-être. Peut-être que c'est ça le bonheur. Mais le bonheur n'est qu'une notion qui nous empêche de profiter du plaisir.

Tout est succédané de succédané.

J'ai parlé à mes profs de mon projet professionnel. Pour la première fois, j'ai entendu des adultes me dire "C'est un projet bien défini et réfléchit", "C'est un bon projet", "J'aimerais que cela se réalise", "J'aimerais diriger vos recherches". Ça fait plaisir à en pleurer putain. J'étais là, sans confiance en moi, et d'un coup on me donne le feu vert, aller, fonce ma vieille, fais le, démerde toi mais fais le. J'ai aussi eu des contacts. Une dame très gentille qui doit à peine avoir cinq ans de plus que moi, que je vouvoie, que je vais peut-être rencontrée et que j'imagine déjà très belle d'après ses mots.

Mais tout est succédané de succédané.

Y a ce mec aussi. Avec qui j'ai passé deux mois comme un clignement d’œil. A parler, se chauffer, se câliner, s'embrasser, je t'adore, touche moi, serre moi contre toi, dis tu veux être mon officiel ? Boum. Moi, je voulais plus me mettre avec quelqu'un et ça m'a semblé évident de lui demander. Boum. Moi j'avais plus confiance en personne et ça m'a semblé évident de lui faire confiance. Boum. Moi j'ai eu peur et finalement quand je le regarde je me dis que c'est bien, c'était évident.

Mais il n'est pas le succédané d'un succédané.
Ecrit par Lady M, à 19:21 dans la rubrique "Pensées".
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